Ce 27 septembre, une bonne frange de la société civile a annoncé une plainte contre les personnes ayant «participé directement ou indirectement à la prédation du Gabon». Dans son viseur, le couple Bongo Ondimba. Pour ces acteurs non étatiques, les intéressés ne doivent pas sortir du territoire national tant qu’ils n’auront pas répondu de leurs crimes.

Les acteurs de la société civile, le 27 septembre 2023 à Libreville, lors de leur déclaration. © Montage Gabonreview

 

Par les voix de Geoffroy Foumboula, George Mpaga, Justine Lekogho, Aminata Ondo, la société civile a annoncé, ce 27 septembre, le dépôt d’une plainte avec constitution de partie civile contre Sylvia Ali Bongo Ondimba. Une action en justice pour faux, concussion, corruption passive et trafic d’influence, prise illégale d’intérêts, atteinte à la liberté d’accès et à l’égalité des candidats dans les marchés publics, soustraction et détournements de biens exercés par une personnalité exerçant une fonction publique, mise en danger d’autrui en l’occurrence d’Ali Bongo Ondimba par Sylvia Bongo Ondimba, blanchiment de capitaux, atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation.

Indiquant que leur plainte sera élargie à l’ensemble des citoyens qui voudront rejoindre la société civile dans sa démarche, les plaignants réclament également un audit sur Olam et l’ensemble de ses filiales au Gabon. Dans cette optique, la société civile compte recenser les «employés abusés» et précise que son action s’élargira à toutes les entreprises gabonaises ou non qui auraient profité de leur proximité avec l’ancien système pour mettre en mal le tissu social et économique.

La société civile parle d’une «démarche citoyenne visant à poursuivre ceux ayant participé directement ou indirectement à la prédation du Gabon» et invite les autorités de la transition à prendre toutes les mesures nécessaires pour l’interdiction de sortie du territoire des personnes identifiées. «Il n’est nullement question que des personnes comme Sylvia Bongo soient mises en liberté au motif qu’il y aurait des réseaux qui, dans le cadre de la médiation, pourraient influencer les acteurs de la transition», a déclaré George Mpaga. «Elle est Gabonaise et doit être jugée selon les lois gabonaises d’autant plus que c’est au Gabon où tous ces faits se sont produits», a-t-il ajouté.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. André Parfait Mevongo dit :

    Très bonne initiative, il n’y a pas de paix véritable sans justice préalable.

  2. Serge Makaya dit :

    Mon fils Georges Mpaga, je te reconnais sur cette photo. Mais pourquoi vous vous arrêtez à Sylvia Bongo et Ali caca 💩 Bongo ? On peut aussi poursuivre Pascaline Bongo, Frédéric Bongo, Jean Boniface Assele et sa fille lesbienne, Patience Dabany)ex épouse Omar Bongo) qui avait volé toute une banque à Libreville avant d’aller s’amuser aux USA. A Ntare Nzame. Pauvre Gabon. On peut même poursuivre en justice ceux qui ont aussi volés et qui sont déjà morts: comme Omar Bongo des plateaux batekes et bien d’autres.

    Il faut aussi que le gouvernement de la Transition fasse une enquête pour savoir à qui (ministres et présidents français européens et africains) Bongo père et fils (Omar et Ali) remettaient gracieusement des mallettes remplies d’argent en différentes devises. JE LE SAIS, PUISQUE J’EN AI PORTÉ À CERTAINS. A Ntare Nzame. IL FAUT RECONNAÎTRE QUE LE PEUPLE GABONAIS A VRAIMENT SOUFFERT PENDANT PLUS DE 55 ANS. ET LA FRANCE Y EST AUSSI POUR QUELQUE CHOSE. CAR BEAUCOUP D’HOMMES POLITIQUES FRANÇAIS ONT REÇUS AUSSI CES MALLETTES. A DEUX D’ENTRE EUX, J’AVAIS ÉTÉ LE PORTEUR. Pitié pour notre pays. A Ntare Nzame. Pitié vraiment.

  3. Akoma Mba dit :

    La même plainte doit incluire Ali Baba Bongo et ses 40 voleurs et assassins.

  4. NBHYBOM dit :

    Moi c’est le sourire permanent de monsieur MPAGA tout au long de l’intervention qui m’a blasé.
    Pour le reste, je suis d’avis et pense même que ça a déjà trop tiré en longueur. Il faut agir promptement et bien.

  5. CYR Moundounga dit :

    Bjr. Dans ce cas alors pourquoi s’agite t-on sur une urgence des délais de la transition ? c’est vrais que le CRTI ne doit pas rester ad vitam éternam au pouvoir, mais doit on aussi les précipiter alors que d’aucuns réclame de nettoyer au karcher les écuries d’Auchias. On ne peut vouloir une chose et son contraire ? Amen.

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