À l’annonce d’un nouveau décès lié au Covid-19, et alors que le pays enregistre de plus en plus de cas de contamination, l’ancien ministre délégué à la Santé encourage les autorités à faire preuve de plus de fermeté en vue du respect par les populations des mesures barrières. De même, il invite le gouvernement à reconsidérer l’assouplissement du confinement total du Grand Libreville.

Jonathan Ndoutoume Ngome, géopoliticien et ancien ministre délégué à la Santé. © D.R.

 

Dépité par l’annonce, vendredi, du décès d’un compatriote atteint du Covid-19, Jonathan Ndoutoume Ngome rappelle qu’avec 1,8 million d’habitants, «nous ne sommes pas nombreux : un cas positif est un cas de trop ; un mort est un mort de trop». Aussi, dans un post sur sa page Facebook adressé à Julien Nkoghe Bekale, l’ancien ministre délégué à la Santé l’exhorte-t-il à réagir plus fermement devant le nombre sans cesse croissant des personnes déclarées positives au virus dans le pays.

«Monsieur le Premier ministre, l’assouplissement du confinement ne doit-il pas être reconsidéré au regard de l’augmentation sans cesse des cas testés positifs ? Ne faut-il pas une grande fermeté de la part du gouvernement face à ce qui apparaît déjà comme une catastrophe ?» interroge le géopoliticien, cadre du parti de l’opposition Démocratie nouvelle (DN).

Regrettant l’incivisme des populations observé depuis le passage du confinement total du Grand Libreville au confinement partiel et géographique, Jonathan Ndoutoume Ngome appelle à la responsabilité. «Chers concitoyens, rappelle-t-il, l’assouplissement du confinement n’est pas synonyme du relâchement des mesures barrières, d’hygiène et de distanciation sociale. Soyons rigoureux et disciplinés pour vaincre le Covid-19.»

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Hermnn O. dit :

    Quelle est la frontière entre l’incivisme des populations tant décrié et l’instinct de survie de celles-ci. Avais- je la berlue lorsque j’ai vu un reportage à la TV montrant des habitants d’un quartier très connu à LBV se plaignant du manque d’eau depuis près de 3 semaines!! Non Monsieur le Ministre, la fermeté il fallait l’exiger plutôt, dans la bonne gouvernance. Le déni de réalité ne nous aidera pas à gérer cette crise, amplifier par notre incapacité à poser les bases de sortie du sous-développement.

  2. Milangmissi dit :

    Ndoutoume Ngome supplie les putschistes de le reprendre au gouvernement, il veut un garde du corps et une voiture de service

  3. messowomekewo dit :

    Dire que ce type a été membre d’un gouvernement, c’est vraiment lamentable, chaque fois qu’il ouvre sa bouche c’est pour vociférer des énormités? Il prône la fermeté sans penser un seul instant à ce qui oblige les populations à ne pas observer les règles du confinement, car que peut faire un père de famille vivant au jour le jour, devant la détresse des enfants qui crient famine? C’est une honte, on comprend mieux ton passage si bref au gouvernement.

  4. Sagesse.luciole dit :

    Je salue au passage la décision du premier ministre
    Non au confinement total
    Pour repartir au confinement total il faut des mesures solide d accompagnement, or que notre pays est en manque des moyens de sa politique
    Il y a des familles qui souffrent et vivent le jour le jour (macon commerçants plombier )alors repartir au confinement total serai être égoïste fasse a la population

  5. moundounga dit :

    Bjr. contradiction entre fermeté d’une part et assouplissement d’autre part. Il faut choisir en fonction des expériences passées. Le Gabonais adore la souplesse car il a tendance à en abuser donc il faut serrer au maximum , sinon on cours à la catastrophe. Amen.

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