Outré par la corruption endémique, la prolifération des chantiers inachevés et d’autres dysfonctionnements qui, selon lui ne concourent pas au progrès du Gabon, l’ancien candidat à la présidentielle de 2016, Dieudonné Minlama Mintogo, invite le président de la République à lancer un audit général sur la gouvernance publique et à punir les responsables.

Dieudonné Minlama Mintogo, ancien candidat à la présidentielle de 2016. © D.R.

 

Dieudonné Minlama Mintogo l’assure, «les retentissants scandales financiers que la presse n’a eu de cesse de révéler, la corruption endémique dont souffrent encore notre administration et certaines de nos institutions, les éléphants blancs relevés ici et là sur l’ensemble du territoire national, ainsi que les autres dysfonctionnements qui empêchent de manière pernicieuse notre progrès collectif, sont des réalités qui doivent être combattues avec la plus extrême fermeté». Aussi, à l’occasion de sa présentation des vœux, le 31 décembre dernier, l’ancien candidat à la présidentielle de 2016 a exhorté les autorités gabonaises à prendre des mesures pour y mettre un terme.

Et parmi ces mesures, il préconise «la tenue d’un audit général, aussi bien en interne qu’en externe, sur la gouvernance publique», qui mettra un accent particulier sur l’ensemble des différents projets publics, notamment ceux à l’arrêt ou inachevés. Et s’il souhaite que cet audit soit mené avec professionnalisme et transparence, Dieudonné Minlama Mintogo indique que le but de celui-ci est de «mettre hors d’état de nuire les acteurs,  auteurs et complices de ces déviances».

Cette vérification sur le terrain, espère-t-il, permettra de faire de nouvelles économies après celles réalisées grâce aux différentes taskforces ayant travaillé sur la dette du Gabon.

 

 
GR
 

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