Promise par le président de la Transition lors de son discours à la Nation du 31 décembre 2023, la grâce présidentielle est effective au Gabon depuis le 1er avril. Sur l’ensemble des prisons du pays, 1 166 condamnés répartis en deux groupes ont bénéficié soit d’une libération totale, soit d’une remise partielle de peines.

Quelques détenus libérés à Franceville. © L’Union

 

Conformément au décret n°0142/PR/MJGS portant remise gracieuse de peines, visé par le président de la Transition Brice Clotaire Oligui Nguema, la grâce présidentielle est effective au Gabon depuis le 1er avril 2024. Dans l’ensemble des prisons des capitales provinciales du pays, au total 1 166 condamnés en ont bénéficié. Selon le ministère de la Justice, ils ont été répartis en deux groupes, dont un groupe des condamnés bénéficiaires de la libération totale et l’autre des condamnés bénéficiaires d’une remise partielle de peines.

Dans le détail, à Libreville il s’est agi de 562 condamnés bénéficiaires ; 101 à Port-Gentil ; 173 à Franceville ; 121 à Oyem ; 94 à Mouila ; 45 à Lambaréné ; 08 à Tchibanga ; 27 à Koulamoutou et 35 à Makokou. Ledit décret pris en application des dispositions des articles 23 et 27 de la Constitution, souligne le ministère de la Justice, porte mesure générale de grâce accordée, dans les conditions présentées aux «condamnés n’ayant subi aucune sanction disciplinaire durant leur détention». Au nombre des exclus, les personnes condamnées pour certaines infractions pénales.

Notamment, l’homicide volontaire ; le détournement de deniers publics ; l’association de malfaiteurs ; le vol à main armée ; la complicité d’évasion ; l’importation la production ou exportation illicite des stupéfiants ; le trafic d’enfants et le trafic de pointes d’ivoire. En province, ces détenus ont été libérés en présence des autorités locales dont les procureurs de la République et les gouverneurs qui ont prodigué de sages conseils à ces désormais ex détenus en vue de leur réinsertion dans la société. Ces cérémonies, indique le ministère de la Justice, «sont également la suite logique des travaux en commissions sur les détentions et peines tenus durant plusieurs semaines au ministère de la Justice, Garde des Sceaux».

 
GR
 

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