La gratuité du transport scolaire dans le Grand-Libreville semble être une priorité pour le ministre des Transports. En fin de semaine écoulée, il s’est entretenu avec les responsables des trois sociétés dédiées à la tâche afin que dès le 5 septembre, les élèves soient transportés gratuitement en toute sécurité et dans le confort.

Brice Constant Paillat essayant l’un des bus dédié au transport des élèves. © D.R.

 

Le 27 septembre, le ministre des Transports s’est entretenu avec les responsables de TransAkanda, Trans’urb et la Société gabonaise des transports (Sogatra), les trois compagnies en charge du transport dans le Grand Libreville. Après l’annonce de la gratuité du transport scolaire et la séance de travail avec le ministre de l’Éducation nationale, l’idée était pour Brice Constant Paillat de coordonner avec les responsables de ces trois sociétés, des idées et un plan pour la mise en œuvre de cette mesure. «Lors de son discours à la Nation le 16 août dernier, monsieur le président de la République a pris la salutaire décision d’un retour à la gratuité du transport scolaire», a rappelé le ministre des Transports.

«Il est donc question dans le temps restant, que nous puissions ensemble mobiliser nos énergies et nos réflexions, les mutualiser pour faire en sorte que dès le 5 septembre, nous puissions transporter les élèves dans les conditions optimales de sécurité et de confort», a ajouté Brice Constant Paillat. Alors que depuis ces dernières années, les élèves inscrits dans les établissements publics commencent rarement les cours à la rentrée des classes à cause des formalités administratives difficilement bouclées lors de la rentrée administrative, les mouvements d’humeur des enseignants, les affectations de ces derniers et bien d’autres paramètres, d’aucuns se demandent si le vœu de Brice Constant Paillat sera exaucé le 5 septembre.

Ce, d’autant plus que si les trois sociétés concernées semblent disposer des bus qui seront mis à la disposition des élèves, outre les paramètres évoqués, lors de sa réunion avec le ministre de l’Éducation, Camélia Ntoutoume Leclercq parlait du «besoin de mettre en place une carte de transport scolaire pour éviter des intrusions dans le bus, pour éviter des dégradations, pour éviter le phénomène des cascadeurs». Ces cartes seront-elles prêtes dès le 5 septembre ?

 

 
GR
 

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