Les anciens employés de la Société nationale des logements sociaux (SNLS) ont organisé un sit-in à la Société nationale immobilière (SNI), le 6 juin à Libreville, au sujet du paiement de leurs droits sociaux. Une préoccupation aussitôt prise à bras-le-corps par le patron de la SNI, qui a formulé deux propositions pour satisfaire les ex-agents en colère.

Après leur sit-in au siège de la SNI (photo), le 6 juillet 2020 à Libreville, les ex-agents de la SLNS ont reçu de belles promesses. © Gabonreview

 

Réclamant le paiement de leurs droits sociaux, les anciens employés de la Société nationale des logements sociaux (SNLS) ont laissé éclater leur colère, le 6 juillet à Libreville, au siège de la Société nationale immobilière (SNI). Celle-ci a absorbé la SNLS en 2019, bien que la décision ait été adoptée en 2018.

«Nous avons des charges à supporter. Sans argent, c’est très difficile. Nous sommes donc là pour le paiement de nos droits», a affirmé un ancien agent de la SNLS. Le processus de fusion-absorption entre la SNI et la SNLS avait été adopté en conseil des ministres le 16 novembre 2018. Après ce processus, une trentaine de salariés s’est retrouvée dans la précarité. Depuis, ils espèrent toujours le paiement de leurs droits, estimés à près de 400 millions de francs CFA.

Face à l’incapacité de débloquer ce montant, à cause de la conjoncture actuelle, le patron de la SNI a fait deux propositions aux anciens agents de la SNLS. «Nous avons proposé à ces derniers de faire des paiements échelonnés de la dette, puisque ne pouvant pas la payer intégralement à l’heure actuelle», a confié Hermann Kamonomono, relayé par Gabon 1re.

Le directeur général de la SNI a également proposé la mutation d’une partie des droits en parcelles. «Pour ceux qui choisissent cette option, nous sommes prêts à le faire dans les meilleurs délais. Car, encore une fois, notre difficulté est de sortir du cash», a-t-il souligné. Les deux parties doivent se retrouver incessamment pour définir les modalités d’application de ces propositions, visiblement acceptées par les anciens employés de la SNLS.

 
GR
 

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