GSEZ et OLAM : Mays Mouissi dénonce la désinformation sur les réseaux sociaux
Alors que circulent des rumeurs sur de prétendues déclarations de Mays Mouissi, ministre de l’Économie et des Participations, celui-ci a tenu à rétablir la vérité sur les réseaux sociaux : il n’a jamais tenu les propos qui lui sont prêtés. Le gouvernement de la Transition entend maintenir un climat apaisé, loin des soupçons infondés. Seuls les faits comptent : la zone économique spéciale de Nkok génère 20 000 emplois et 150 milliards de FCFA d’exportations annuelles.
Non, il n’est pas en guerre contre Olam et GSEZ. Non, il n’a jamais dit «qu’un opérateur ne peut détenir toute notre économie». Le ministre de l’Économie est catégorique : seuls ses propos publiés sur ses réseaux sociaux et dans la presse sérieuse font foi. Mays Mouissi l’a rappelé, ce 26 septembre, sur son compte X (anciennement Twitter). Le post publié sur le même réseau social par le compte Jeff Blampain en capture écran sur l’image est donc un faux.
La mise au point était nécessaire. Ayant plus de 8300 suiveurs sur Facebook, le post erroné de Jeff Mickombo Blampain, ancien militant du Mouvement des jeunes Upégistes (MJU), activiste passé par Sans-Famille, le tristement célèbre pénitencier de Libreville, avait commencé à faire du chemin au sein de l’opinion. Une fumisterie pouvant négativement impacter le climat des affaires au moment où le Gabon entreprend de se relever de la gouvernance erratique estompée le 30 août dernier.
Une parole qui compte
En matière d’économie, Mays Mouissi sait évidemment que sa parole compte comme acteur de premier plan pendant cette délicate période. Les propos du ministre de l’Économie et des Participations éclairent les investisseurs étrangers, qui sont de retour dans le pays, comme le prouve une visite technique de la BDEAC (Banque de Développement des Etats d’Afrique Centrale) et de son vice-président dans le pays cette semaine.
Plus que jamais, le gouvernement comme les institutions de transition ont besoin de maintenir un climat des affaires serein dans le pays. Le climat de suspicion et de xénophobie alimenté par certains réseaux occultes n’est pas de nature à aller dans ce sens.
Les faits seuls comptent
Face aux fausses informations circulantes, seuls les faits — politiques, économiques et sociaux — comptent. Hier, lundi 25 septembre, le ministre des Eaux et Forêts, le Colonel Maurice Ntossui Allogho, a ainsi rendu visite à la zone d’investissement spéciale de Nkok. Sur place, il a été accueilli par l’Administrateur Directeur Général de la ZIS de Nkok et les responsables de GSEZ.
Le ministre et sa délégation ont eu l’opportunité d’assister à une présentation complète de la ZIS de Nkok et de ses infrastructures, avant de visiter le Guichet Unique, simplifiant les procédures administratives pour les entreprises.
Le site, lancé en 2013 représente chaque année plus de 800.000 m³ de bois transformé et 150 milliards de FCFA exportés, faisant de la zone, la première dans son domaine en Afrique. Aujourd’hui, la zone pèse lourd dans l’emploi de l’Estuaire avec 20.000 emplois directs et indirects. Qui veut jouer avec le destin de milliers de gabonais ?
Dialogue social
Sur le champ social, après un mouvement de grève, les discussions entre les parties prenantes — les représentants des travailleurs, l’Autorité administrative, la direction générale du travail, la société gestionnaire de la zone, le conseiller spécial du président de la République, la CNSS et la CNAMGS — se poursuivent dans le calme et sur le fond des sujets, pour le bien être des travailleurs. Un exemple qui doit inspirer le Gabon dans cette période de transition.
3 Commentaires
C est bien beau d avancer tous ces chiffres. Question : A part les emplois au rabais et les accidents de travail offert à nos enfants,combien gagne l état Gabonais dans tout ça ?
N’est-ce pas trop tôt de porter un jugement sur ce nouveau ministre ? Attendons au moins une année svp.
Bjr. Tu n’auras que ça mon cher. Car les aigris sont tapis là en attente de désinformation et autre fak à ton égard. Soit sur tes gardes et tout ira bien. Amen.