À l’instar de nombreux leaders mondiaux, au cours de sa prise de parole, mercredi 20 septembre, pendant la réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies, le Premier ministre de la Transition au Gabon a exhorté la Russie et l’Ukraine à préconiser la négociation pour un retour rapide à la paix, la guerre ayant des répercussions, y compris en Afrique et au Gabon en particulier.

Raymond Ndong Sima lors de son discours au Conseil de sécurité de l’ONU, le 20 septembre 2023 à New York. © AFP

 

Raymond Ndong Sima a pris part au débat organisé mercredi au Conseil de sécurité des Nations Unies consacré à la situation en Ukraine. Près de 19 mois après l’invasion russe ayant fait au moins 62 295 morts à ce jour, le Premier ministre de la Transition au Gabon estime qu’«il y a lieu de se demander jusqu’où l’horreur doit en venir pour que la désescalade soit enfin envisagée». Pour lui, il est temps de chercher d’autres voies de sortie de la crise qui perdure depuis l’annexion de la Crimée par la Russie, en 2014.

«Tout doit être mis en oeuvre pour la désescalade et créer des conditions pour le déploiement de la diplomatie», a-t-il plaidé, rappelant que cette guerre a des répercussions au niveau mondial, en Afrique notamment. Le représentant de la junte militaire au pouvoir au Gabon n’a d’ailleurs pas manqué de relever que le conflit russo-ukrainien aggrave «le bilan humanitaire mondial concernant la faim, la précarité, la détresse, la peur», rapporte le site de VOA Afrique.

Comptant parmi les membres non permanents du Conseil de sécurité de l’ONU jusqu’à la fin de l’année 2023, le Gabon, par la voix de son chef du gouvernement invite les parties opposées à préconiser les «négociations en bonne foi pour mettre fin à cette guerre». «Une voie alternative à la guerre est possible, elle doit être trouvée par les canaux existants ainsi que par les résolutions pertinentes de ce Conseil», a déclaré Raymond Ndong Sima.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Serge Makaya dit :

    Les pays qui soutiennent l’Ukraine militairement ont eu tort de le faire. Ils auraient dû puiser autant de FORCES dans la diplomatie pour faire cesser cette Guerre. Car ce sera extrêmement difficile à l’Ukraine de vaincre l’ours russe. A Ntare Nzame. Pitié.

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