Mis en place depuis le 22 octobre dernier, pour soulager les opérateurs économiques évoluant dans le sous-secteur du loisir (bars, bistrots, discothèques), le guichet spécial sur les débits de boissons ne totalise jusqu’à ce jour que 333 dossiers recensés. Si 197 sont jugés conformes, 139 sont déclarés non-conformes ou exerçant dans l’informel.

Le guichet spécial sur les débits de boissons ne totalise jusqu’à ce jour que 333 dossiers recensés. Si 197 sont jugés conformes, 139 sont déclarés non-conformes ou exerçant dans l’informel. © D.R.

 

La campagne autour du dispositif d’accompagnement des opérateurs économiques évoluant dans le sous-secteur du loisir (bars, bistrots, discothèques), lancée du 22 octobre au 22 novembre dernier, n’a pas réussi à convaincre la grande majorité de promoteurs du secteur. Trois mois après le lancement de l’opération de recensement des propriétaires des bars, bistrots et discothèques, victimes des effets néfastes de la crise du Covid-19 sur l’ensemble du territoire national, seuls 333 dossiers ont été recensés, malgré la multitude des entreprises de ce sous-secteur en activité avant la pandémie.

Parmi ces dossiers répertoriés par les agents de la direction générale des petites et moyennes entreprises (DGPME) à Libreville et les directions provinciales du commerce dans l’hinterland, seuls 197 sont jugés conformes, tandis que 139 sont déclarés non-conformes ou exerçant dans l’informel. Un bien curieux bilan qui laisse dubitatif sur la volonté réelle de l’Etat aider ces opérateurs en difficulté, depuis près d’un an de cessation des activités. Cependant, le ministre du Commerce, Hugues Mbadinga Madiya, a réitéré le 23 janvier la volonté de son département de reconduire ce guichet spécial.

Il recommande par ailleurs aux acteurs du secteur, exerçant toujours dans l’informel, de se saisir des opportunités offertes par le ministère  pour formaliser leurs activités et bénéficier ainsi de politiques publiques et facilités envisagées par l’État.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. diogene dit :

    95% des bars sont informels et exclus de la redistribution qui ira dans les poches des riches propriétaires…

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