A la faveur d’une assemblée générale, le 27 avril dernier, la Fédération des promoteurs immobiliers du Gabon (Fepig) a mis en place son bureau exécutif. Hermann Kamonomono, le directeur général de la Société nationale immobilière (SNI) en a été porté à la présidence.

Les membres de la Fepig à l’assemblée générale ordinaire, du 27 avril 2023. © D.R.

 

Les professionnels du secteur immobilier gabonais ont établi, lors de l’assemblée générale susmentionnée, les fondations de la nouvelle organisation qui rassemble toutes les branches d’activité de la profession. L’objectif de la Fepig est de «travailler avec les autorités pour résoudre le problème du logement qui est un enjeu majeur pour notre pays».

Les membres de la Fepig ont également mis en place un bureau exécutif composé de Philippe Chandezon (BICP) à la vice-présidence, de Pierre-Hendrix Ondo Ndong (SCI PH IMMO) au secrétariat, d’Augustin Etsima (Hedenia) à la trésorerie et de Marlyn Nto Omeme (Ma Case Immo) au poste de commissaire aux comptes. Le nouveau bureau a pour ambition de s’inscrire dans les grandes dynamiques professionnelles nationales et sous-régionales, telles que la Fédération des entreprises du Gabon (FEG) et l’Union africaine des promoteurs immobiliers (UAPI).

L’une des contributions de la Fepig sera d’accompagner le gouvernement de la République dans l’amélioration du cadre réglementaire devant rendre le pays plus attractif pour les investisseurs et faciliter le développement du métier de l’immobilier. Hermann Kamonomono, président de la Fepig, a souligné cet engagement lors de l’assemblée générale.

Cette coalition voit le jour près d’un an après l’élection de Hermann Kamonomono en tant que vice-président de l’UAPI, le 28 juin 2022.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Gayo dit :

    Hermann Kamonomono qui gère le patrimoine de l’état devient président d’une association qui rassemble des promoteur privés en majorité. C’est à l’image du mélange de genre très dommageable au climat des affaires corrompu dans notre pays. Il y a un conflit d’intérêt évident. Les membres du Fepig ne cherchent-il pas à utiliser cette nomination du directeur de la SNI comment un moyen pour persuader Kamonomono à brader le patrimoine de l’état.

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