Harmonisation des transports en zone Cemac : des avancées majeures pour la libre circulation des biens et des personnes
Le Comité des experts des transports de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) s’est récemment réuni à Douala pour examiner les demandes d’agréments dans les secteurs routier et maritime, marquant un défis vers une meilleure intégration économique régionale.
Du 20 au 23 décembre 2024, Douala a accueilli les travaux du Comité des experts des transports de la Cemac, réunissant des représentants des États membres pour examiner les demandes d’agréments de transporteurs inter-États. Cette initiative vise à harmoniser les politiques de transport terrestre et maritime, conformément aux directives des plus hautes autorités sous-régionales.
Présidée par Nomo W. Nguelekoumou, cette réunion a permis de traiter 230 dossiers, dans les secteurs du transport routier et maritime. Le Commissaire en charge des Infrastructures et du Développement Durable de la CEMAC, Dr Francial Giscard B. Libengue Dobele-Kpoka, a ouvert les travaux en soulignant leur importance stratégique : «Les agréments sont un outil indispensable pour assurer une harmonisation efficace des transports terrestres et maritimes dans notre espace communautaire».
Des résultats concrets pour le secteur des transports
À l’issue des discussions, 45 des 57 demandes déposées pour le transport routier de marchandises diverses ont été approuvées. Concernant les marchandises dangereuses, 17 des 22 dossiers ont reçu un avis favorable. Enfin, dans le secteur maritime, 122 des 151 demandes ont été validées.
Ces résultats reflètent l’engagement des États membres à promouvoir un cadre facilitant la libre circulation tout en respectant les normes de sécurité et d’efficacité. En effet, la régulation et l’harmonisation des transports en zone Cemac sont des piliers fondamentaux pour le développement économique. Ces efforts visent à réduire les coûts logistiques, à améliorer les infrastructures et à offrir un cadre juridique propice aux investissements.
En favorisant la libre circulation, ces initiatives contribuent à renforcer l’intégration régionale, à stimuler les échanges intra-communautaires et à accroître l’attractivité de la région pour les partenaires internationaux. L’engagement des États membres et des parties prenantes confirme une ambition commune : bâtir un espace économique intégré et compétitif.
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