L’enquête de la direction générale de l’Économie et de la politique fiscale (DGEPF) révèle qu’au terme des six premiers mois de l’année 2021, les exportations et le chiffre d’affaires du caoutchouc gabonais ont enregistré des baisses respectives de 69,8% et 42,3%. En cause : le Covid-19 et les grèves à répétition des agents de Siat Gabon ayant contraint l’entreprise à cesser ses activités.

Le caoutchouc gabonais au 1er semestre 2021 : baisse des exportations et du chiffre d’affaires respectivement de 69,8% et 42,3%. © Bill Xenterz

 

Fini les belles performances du caoutchouc gabonais du début de l’année 2020 ! Si au premier trimestre 2020 le secteur avait vu sa production s’améliorer aussi bien pour le caoutchouc humide (+31%) que pour le caoutchouc usiné (+14%) grâce notamment à la mise en exploitation progressive des plantations d’OlamRubber à Bitam, en 2021, la situation est bien différente. Le caoutchouc gabonais n’a plus rapporté grand-chose, et les résultats du premier semestre de l’année courante le montrent.

Selon l’enquête de la DGEPF révèle qu’au terme des six premiers mois de 2021, «l’activité de la filière du caoutchouc naturel s’est fortement contractée». L’administration précise en effet que la production nationale de caoutchouc naturel humide, encore appelé «fond de tasse», a enregistré une baisse de 48,5% à 5 387 tonnes. Le caoutchouc usiné n’a pas fait mieux. Il a lui aussi chuté de 72,3% à 1 037 tonnes.

Les raisons de cette situation : «l’arrêt des activités de Siat Gabon en raison des grèves répétitives de son personnel et des restrictions sanitaires pour lutter contre la pandémie du Covid-19», explique la DGEPF. Sur le plan commercial, poursuit l’administration, les exportations et le chiffre d’affaires ont baissé respectivement de 69,8% et 42,3%.

 
GR
 

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