Pour commémorer les 10 ans de la disparition d’Édith Lucie Bongo, le Complexe scolaire Michel Dirat a choisi les 21 et 22 mars pour l’organisation des journées portes ouvertes et d’un forum des métiers.

Jean Claude Lissom, directeur général de Michel Dirat, le 21 mars 2019. © Gabonreview

 

Vue de l’assistance le 21 mars à Michel Dirat. © Gabonreview

Michel Dirat accueille depuis le 21, et ce jusqu’au 22 mars, des journées portes ouvertes et un forum des métiers axés sur «les métiers de l’avenir» ; notamment, ceux relatifs au numérique et à l’environnement. En présence de Yacine Bongo Ondimba et de certains membres du gouvernement, plusieurs intervenants se sont succédé sur l’estrade pour partager leurs expériences scolaires, universitaires ou professionnelles, ourlées d’anecdotes, au grand bonheur des élèves.

Selon le directeur général de l’établissement, Jean Claude Lissom, jusqu’en classe de terminale, les élèves ont du mal à se décider parce qu’ils connaissent mal les branches des métiers, et moins encore les nouveaux métiers générés par l’expansion du numérique et le développement durable. «Les élèves ne sont pas toujours au courant de tous ces changements, d’où l’importance de ce forum des métiers pour les informer sur les métiers dits classiques et les nouveaux, afin de leur permettre de choisir ce qui leur plaît».

Ce forum ouvert à tous les élèves des établissements de la capitale a permis de présenter à ce jeune public une panoplie des métiers, aussi bien dans les secteurs classiques que dans les nouveaux secteurs ciblés par l’événement. Les professionnels de chaque segment ont su, à travers des exposés simples, présenter leur domaine d’activité, les exigences de chaque métier en termes de savoirs académiques et professionnels, ses contraintes, mais également le bonheur attendu en termes de réussite d’une carrière. Car l’objectif de cette rencontre est de permettre à chaque élève d’avoir une idée plus au moins précise sur ce qu’il souhaite faire, pour faciliter son orientation scolaire et professionnelle. «On a compris que le monde bouge, et à côté des métiers qu’on connaît et qu’on rêve de faire, il y a d’autres qui sont intéressants», a déclaré un élève de Michel Dirat.

Pour lui et l’ensemble de ses camarades, la direction générale a mis en place une pédagogie intégrée qui, espère Jean Claude Lissom, «gommera les errances constatées dans l’éducation actuelle des enfants». Cette pédagogie intégrée, a-t-il expliqué, dispense l’enseignant des cours magistraux et fait de l’élève l’artisan principal dans l’acquisition de ses compétences. «L’enseignant devient alors un intégrateur et un développeur des contenus se mettant dans la dynamique de recherches permanentes», dit-il.

Michel Dirat dispose des laboratoires virtuels où les élèves ont la possibilité de toucher du doigt des expériences en physique, mathématiques dans l’espace ou encore les cours en SVT. Ainsi, 10 ans après la disparition d’Édith Lucie Bongo, l’école continue de se hisser au niveau souhaité par sa fondatrice et a pu arriver à «la double certification». «C’est un projet unique, dense et à cela Michel Dirat a ajouté la pédagogie via le numérique par l’utilisation des outils de dernières générations qui permettent à l’élève de toucher du doigt tout ce qui est expérimentation», a assuré Jean Claude Lissom.

 
GR
 

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