Le prix de l’huile Cuisin’Or, produite localement par Olam Palm Gabon (OPG), n’a cessé d’augmenter depuis deux ans. Le bidon de 5 litres de cette huile de table très prisé par les consommateurs, pour ne citer que lui, est désormais écoulé à 7900 francs CFA, voire 9500 francs CFA, contre 4500 francs CFA il y a deux ans. Mais que fait le gouvernement ? 

Le prix du bidon de 5 litres de d’huile Cuisin’Or a littéralement explosé. © D.R.

 

Le gouvernement ne parviendrait-il plus à maitriser l’envolée des prix ? La question tombe sous le sens, tant le prix d’achat de certains produits de première nécessité a atteint des sommets à Libreville et ses environs, et au-delà. Parmi les cas les plus marquants, celui de l’huile de table Cuisin’Or, produite localement par Olam Palm Gabon (OPG). Le prix de ce produit, très prisé par les consommateurs, n’a cessé d’augmenter depuis l’avènement de la crise sanitaire. Vendu à 900 ou 1000 francs CFA avant l’arrivée du Covid-19, la bouteille d’un litre de l’huile Cuisin’Or est aujourd’hui écoulée entre 1500 et 1700 francs CFA. 

Cette tendance haussière est tout aussi prononcée au niveau du bidon de 5 litres de ce produit. Celui-ci est désormais écoulé à 7900 francs CFA, voire 9500 francs CFA, dans certaines superettes, contre 4500 francs CFA il y a deux ans encore. Dans les deux cas, le prix du produit, lorsque celui-ci est disponible, n’est plus même affiché sur les étals des magasins. Le client prend connaissance du prix à débourser une fois à la caisse, quand les supermarchés ayant pignon sur rue n’en vendent même plus. Depuis deux ans, la raison des vendeurs pour justifier cette augmentation tarifaire est la même : la pénurie du produit chez les grossistes. Ces derniers, quant à eux, jettent la pierre à Olam Palm Gabon, dont les usines de production de Lambaréné et Mouila ne tourneraient plus à plein régime.

Le bien-être des populations en péril ? 

Dans le même temps, Olam Palm Gabon a toujours soutenu que l’huile Cuisin’Or est produite en quantité suffisante. «Les volumes produits sont supérieurs à la demande nationale estimée, et considérant que nous n’exportons pas l’huile de table et que les stocks sont disponibles, nous ne reconnaissons pas de pénurie», avait réagi l’industriel. Mais ça c’était en pleine pandémie. Force est de constater, qu’avec la levée des mesures restrictives, censée relancer l’économie, la situation est restée la même. Naturellement, les regards se tournent vers le gouvernement qui a pourtant injecté 9 milliards de francs CFA pour contenir le prix des produits de première nécessité. 

Malheureusement, cet effort appréciable n’a pas produit les effets escomptés, tellement la hausse des prix des produits de consommation courante semble s’être généralisée depuis deux ans. Comme souvent, ce sont les couches les plus défavorisées qui payent les frais. Visiblement, le gouvernement devrait revoir sa copie, sinon redoubler d’efforts en matière de lutte contre la vie chère. Il en va du bien-être des populations. 

 
GR
 

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