Avec des entreprises déjà actives dans le secteur, à l’instar de Vaalco Energy et BW, les États-Unis souhaitent intensifier leur présence dans le bassin sédimentaire du Gabon. Une ambition exprimée jeudi à Libreville par le représentant spécial au Bureau économique et des affaires commerciales, Syed Dilawar.

Moment de la rencontre avec Vincent de Paul Massassa et Syed Dilawar, le 23 mars 2023, à Libreville. © D.R.

 

Les Américains s’intéressent de plus en plus au bassin sédimentaire gabonais. C’est plutôt une bonne nouvelle pour le Gabon qui, a rappelé Vincent de Paul Massassa, «est en pleine transition énergétique pour laquelle le gaz est désormais une ressource qui doit compter». Mais le ministre du Pétrole et du Gaz en convient : beaucoup d’efforts doivent être consentis notamment en termes d’investissement pour des recherches sur le potentiel réel de l’offshore profond et très profond du pays.

Or, jeudi 23 mars, Syed Dilawar, représentant spécial au Bureau économique et des affaires commerciales des États-Unis, a exprimé le souhait d’«accélérer les investissements américains au Gabon», particulièrement dans ce secteur qui compte déjà quelques compagnies, à l’instar de Vaalco Energy et BW. Selon le ministre du Pétrole et du Gaz, en termes de «gros investissements», les sociétés américaines sont, pour la plupart, celles qui répondent aux attentes du Gabon.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Américain dit :

    Les américains sont complètement absents du commerce avec les africains.
    Disons qu’il y a très peu d’entreprises américaines en Afrique à cause de la longue traversée de l’océan Atlantique.

    L’Amérique n’a pas besoin de venir en Afrique puisqu’ils ont aussi l’Amérique du Sud chez eux.
    Ils ont également des matières premières dans leur continent.

    Pour intéresser les USA l’Afrique doit d’abord augmenter sa population pour créer des consommateurs comme la Chine l’a fait.

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