Au nom du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), la ministre de la Communication, Laurence Ndong, vient de remettre une enveloppe de 400 millions de FCFA à l’Institut africain d’informatique (IAI). Cette dotation spéciale a pour principal objectif de sortir cet établissement interétatique de sa léthargie actuelle. 

Brice Clotaire Oligui Nguema octroie 400 millions de FCFA pour sortir l’IAI de sa léthargie. © Gabonreview

 

Après plusieurs mois sans salaire et des conditions d’apprentissage dégradantes, le personnel et les étudiants de l’Institut africain d’informatique (IAI) voient enfin une issue favorable à leur situation. Le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema vient de mettre à la disposition de l’établissement une enveloppe de 400 millions de FCFA.

«IAI a fait la dignité du Gabon et il est question pour nous de sauver IAI que ce soit en tant qu’école inter-État ou en tant qu’école nationale à vocation internationale. IAI va continuer de vivre. Et c’est le sens de ses 400 millions mis à disposition par le président de la Transition pour sauver l’année scolaire de l’IAI cette année, l’année suivante et, permettre de payer les arriérés de salaires et une partie de la dette sociale», a déclaré Laurence Ndong, ministre de la Communication. 

Selon le membre du gouvernement, cette école inter-État a connu des difficultés du fait de la non-contribution des autres États membres. Le Gabon étant le pays siège, il se doit lui de continuer d’assumer ses responsabilités. «La volonté du président de la Transition, le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema et du CTRI qui est de restaurer les institutions, fait que l’IAI est compris dans ses institutions qui ne doivent pas mourir. Il y avait des arriérés de salaire et de vacations, le personnel s’est mis en grève. Ce qu’on comprend, vu que l’IAI comptabilisait 26 mois d’arriérés de solde, ce qui est énorme», a-t-elle indiqué.

Vu cette situation, le concours d’entrée à cet établissement avait été suspendu par l’État gabonais. «On ne pouvait pas continuer à faire venir de nouveaux étudiants alors que l’école était en difficulté», apprend-on. D’après Laurence Ndong, il est question de faire sortir les cohortes actuelles et ensuite de s’asseoir avec tous les États membres pour décider «de ce que nous ferons d’IAI. Mais dans tous les cas, si ce n’est plus une école inter-État ce sera une école nationale à vocation internationale et nous lui donnerons son éclat datant et bien même au-delà», a précisé le ministre de la Communication.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Rembourakinda dit :

    Je ne comprends pas cette façon de faire. À-ton au préalable arrêté un plan, quels sont les objectifs à atteindre et dans quel délai, qui se charge du suivi des travaux, etc… C’est comme si personne n’a mis les pieds dans une école, au Gabon les Docteurs de ceci, les Docteurs de cela sont légion. La méthode scientifique c’est pour qui ? Bon sang !!! Ensuite il faut faire un bilan. Au Gabon l’argent du contribuable est considéré avec trop de légèreté. Ça me désole.

  2. Madame la ministre on ne sort pas l’argent sans faire un état scientifique des lieux pour connaitre réellement les vrais besoins allant du plus utile au moins utile. On retombe encore dans la méthode du PDG, vos chargés d’études font quel travail.

  3. CYR Moundounga dit :

    Bjr. Vous voulez des évaluations ou des bilans, regardez le 3eme paragraphe il ne semble peut être pas exhaustif mais il donne une indication du type de charges. Mais bon… Amen.

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