Selon les résultats d’une enquête d’Afrobarometre sur les identités ethniques, conduite au Gabon par le Centre d’études et de recherche en géosciences politiques et prospective (Cergep), menée en février 2020 et dont les résultats ont été rendus publics le 30 juillet, les Gabonais revendiquent plus leur attachement à leur pays qu’à leurs groupes ethniques.

Les Gabonais revendiquent plus ou autant leur identité nationale que leur appartenance ethnique. © D.R.

 

Selon une enquête d’Afrobarometre, réalisée en février 2020 sur un échantillon de 1 200 Gabonais et portant sur les identités au Gabon, «la plupart des Gabonais revendiquent plus ou autant leur identité nationale que leur appartenance ethnique». Cependant, révèle l’enquête dont les résultats ont été rendus public le 30 juillet, «au-delà de cette harmonie, plus de la moitié des sondés affirment tout de même que leur groupe ethnique ou culturel subit des traitements injustes par le gouvernement, et la majorité des Gabonais estiment qu’il y a plus qui les divise que ce qui les unit».

Enquête Afrobarometre @Capture/Gabonreview

En clair, l’enquête d’Afrobarometre, conduite au Gabon par Christian Wali Wali et son équipe du Centre d’études et de recherche en géosciences politiques et prospective (Cergep), montre que 48% des Gabonais, près de la moitié, se revendiquent exclusivement de leur identité nationale que d’aucuns appellent « gabonitude », le tiers (31%) s’identifient à la fois à leur identité nationale qu’à celle de leur groupe ethnique ou culturel tandis que 15% se sentent plus ethnique que Gabonais.

L’enquête montre que 65% de la population gabonaise affirment que leur groupe ethnique ou culturel subit un traitement injuste de la part du gouvernement. Parmi eux, 34% estiment qu’il s’agit de «quelques fois» et 21% «souvent». En matière d’unité dans le pays, considérant aussi bien les différents groupes ethniques que les religions, partis politiques et milieux socioéconomiques, 43% des enquêtés ont dit qu’il y a plus des choses qui unissent que celles qui divisent les Gabonais, contre 57% qui soutiennent le contraire. Egalement interrogés sur les questions de méfiance et de confiance vis-à-vis de tiers, près de 9 Gabonais sur 10, soit 87%, pensent qu’il faudrait être méfiant en ce qui concerne les relations avec les gens.

 
GR
 

7 Commentaires

  1. Jean jacques dit :

    De n’importe quoi pour vous c’est normal qu’une ethnie se voit donner dans toute l’administration du pays aujourd’hui ces myenés occupent tous les postes.présidence DC,SG de la Présidence.PM.Ministres.les Directeurs.les ambassadeurs.c’est pas acceptable.ils ne sont pas les seuls a avoir les diplômes ou la compétence.

    • Gayo dit :

      Tu es C Jean Jacques. Les premiers à cultiver le tribalisme et le népotisme sont les Bongo dont Ali Bongo qui plus que son père dirige avec sa famille dont sont fils et sa femme. Le Cedoc, le tresor, les impôts, la Douane emploient chacun 50% d’altogovéens. Alors qu’ils ne représentent même pas 15% de la population, ne sont les plus instruits. La gouvernance ethnique, familiale et égoïste du sorcier d’Ali Bongo devenu Zombie avec un pouvoir très contesté parceque illégitime est la première chose qui nous divise et porte atteinte à l’unité nationale.

    • Gayo dit :

      Jean Jacques tu soutiens la mafia des Bongo Bongo parcequ’ils protègent tes activités mafieuses à l’ADL où tu exploites les gabonais.

    • ELAMVOU dit :

      Monsieur vous relevez un pb essentiel pour l’administration et la gestion du Gabon. Mais votre moralité sur ce site est rattrapée par la réalité combattue au Gabon. Vous  »narguez » toute opinion allant dans le bon sens national.

  2. Anicet Ifouta dit :

    Vous êtes sûrs qu’ Qui Barro et Igoho le pensent ? Vous croyez qu’ Ossouka le pense ? Ils vont mettre « la communauté » où s’ils pensent au Gabon ?

  3. Parfait dit :

    Il faut revoir cette enquête

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