Nul ne peut prévoir le pic du Coronavirus, et si les opérateurs économiques sont frileux, certains s’inquiètent de son impact sur l’économie gabonaise. Pour les aider à y faire face, Pierre Claver Maganga Moussavou invite le gouvernement à prévoir des aides aux secteurs sinistrés.

face au Covid-19, Pierre-Claver Maganga Moussavou conseille des aides pour les entreprises sinistrées. © D.R.

 

La crise sanitaire due au Covid-19 ne fait que commencer au Gabon et au-delà des mesures prises par le gouvernement pour éviter la propagation du virus dans le pays, les opérateurs économiques touchés par les mesures restrictives craignent le pire. Nul ne sait, pour ainsi dire quand la situation reviendra à la normale, mais d’aucuns savent que les conséquences économiques seront désastreuses. D’où l’appel de certains comme le président du Parti social-démocrate (PSD), et ancien vice-président de la République gabonaise, pour une aide spécifique.

«Il est évident que l’activité économique va s’effondrer», a estimé Pierre-Claver Maganga Moussavou. «Il reviendra à l’État de prévoir des aides à tous les secteurs qui vont être assurément sinistrés» a-t-il préconisé, soulignant la nécessité de le faire «en dehors des secteurs vitaux énergétiques dont il faut assurer la pérennité par tous les moyens».

Le sinistre, il l’envisage dans le secteur des transports, l’hôtellerie et bien plus. On ne dispose pour l’instant, d’aucune donnée statistique sur l’activité économique réelle depuis la prise des mesures gouvernementales pour éviter la propagation du Coronavirus, mais le constat empirique révèle que ces secteurs subissent le contrecoup du choc du Coronavirus.

Si l’on envisage une reprise après la levée des mesures restrictives, alors qu’on semble tendre vers un confinement total, d’aucuns en appellent à cette aide pour permettre aux opérateurs économiques de traverser la crise sans faire faillite. «Là encore, le retour à la normale prendra du temps, car beaucoup sont affectés. Il n’y a qu’à regarder les cafés, les restaurants. C’est mort !», a commenté un observateur qui souhaite la fin de cet épisode.

Mais le bout du tunnel semble encore loin. Et pour Pierre-Claver Maganga Moussavou qui invite le gouvernement à satisfaire les revendications des personnels de Santé pour «qu’en dehors de la pandémie qui fait l’objet de notre attention, la Santé publique en général ne soit aucunement laissée pour compte», car la lutte est générale. Cette lutte, dit-il, «doit se comprendre avant tout comme individuelle, volontaire, pour qu’elle soit décisive». «Elle concerne chacun de nous par des gestes appropriés d’hygiène pour assurer notre sécurité et assumer celle de nos proches, et partant, de toute la population vivant au Gabon. Un combat qui nous engage tous, que nous nous devons de mener avec détermination et abnégation», a-t-il exprimé.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    Qu’il commence par ce qu’il a volé au contribuable durant toutes les années où il a exercé dans les différents gouvernements de ces VOYOUS de la république.

  2. lavue dit :

    Un imbécile demeure un imbécile à jamais. Ce type ne se prend vraiment pas pour n’importe qui. Où trouve-t-il le courage après son spectaculaire et humiliant limogeage dans l’affaire du KEVAZINGO de venir comme ça parler des questions si importantes pour lesquelles son avis ne sera jamais recherché. Les « bandits » ne connaissent vraiment pas la honte. Je suis certain que si ALI lui propose à nouveau le poste bidon de Vice-président, il n’hésitera pas à aller lui lécher les pieds. La pays n’a pas besoin de ce type de pseudo politicien, profito-situationniste, nullard. Qu’il se contente de « manger » tranquillement ce qu’il a pu grappiller depuis qu’il a compris que la politique au Gabon est d’abord un business sans moralité.

    Pauvre type.

  3. le premier dit :

    Il y a dans ce pays des gens qui ne doivent même plus parler, tel que cet type de Maganga Moussavou.
    Mais comme dans notre pays le ridicule ne tue pas, il peut se permettre de prendre la parole.

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