En attendant les résultats des différentes enquêtes ouvertes dans le but de déterminer son origine et ses conséquences, l’incendie survenu lundi au siège de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) n’a pas occasionné l’interruption du service. La nouvelle patronne informe de la mise en place d’une cellule de crise.

Vue d’un bureau après le passage du feu. © AGP

 

Victime d’un incendie s’étant déclaré lundi 22 janvier dernier au 2e étage du bâtiment abritant son siège à Libreville, la CNAMGS continue de fonctionner tant bien que mal. «Le service ne s’est jamais arrêté. Les prestations se poursuivent dans la sérénité», assure Audrey Christine Chambrier Mvoua. Nommée à son poste récemment, la directrice générale avoue néanmoins être impatiente de recevoir les conclusions des enquêtes ouvertes à la suite de cet incident qui n’a occasionné aucune perte en vie humaine.

Face au traumatisme vécu par les agents, dont près de 50 ont été pris en charge par les secouristes et médecins ce jour-là, une cellule psychologique a été mise en place, affirme la patronne qui informe qu’une cellule de crise a également été créée au sein de la direction générale. Celle-ci vise à réfléchir sur une stratégie de déploiement des services administratifs, dans le but de poursuivre «le service citoyen» qui incombe à la CNAMGS, en dépit des dégâts importants occasionnés par l’incendie.

Pour se rendre compte de la situation, les ministres de la Santé et des Affaires sociales se sont rendus sur place. Face à l’ampleur des pertes, ils ont promis d’accompagner l’établissement public qui tente de restaurer sa confiance aussi bien auprès des usagers qu’auprès des nouveaux pouvoirs publics après avoir été victime de scandales financiers.

 

 
GR
 

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