Désormais, la Croix-Rouge gabonaise aura la responsabilité d’entretenir et de réparer les fauteuils roulants des personnes vivant avec un handicap (PVH), selon un partenariat signé, le 29 mars, entre le ministère des Affaires sociales et la Croix-Rouge gabonaise. L’organisme humanitaire reprend donc l’atelier handicap.

Les deux secrétaires généraux échangeant les parapheurs. © D.R.

 

Au centre des préoccupations des personnes vivant avec un handicap au Gabon, l’atelier a été repris par ma Croix-Rouge gabonaise dans le cadre d’un partenariat avec le ministère des sociales. Signé entre Paule Lissenguet Yapa et Joseph Arnaud Bivouli, respectivement secrétaires généraux du ministère des Affaires sociales et de la Croix-Rouge gabonaise, ledit partenariat a été paraphé le 29 mars au cours d’une cérémonie supervisée par le ministre des Affaires sociale, Nadine Nathalie Awanang épse Anato. «Il était important de pouvoir procéder à la signature d’un partenariat entre le ministère des Affaires sociales et la Croix-Rouge gabonaise», a-t-elle déclaré.

«Aujourd’hui il s’agit de l’atelier handicap mais certainement demain il s’agira d’un champ un peu plus élargi lié aux compétences que vous avez», a poursuivi Nadine Nathalie Awanang. S’il a souligné que la Croix-Rouge gabonaise a l’ambition de venir en soutien aux personnes handicapées, Joseph Arnaud Bivouli a expliqué qu’avec ce partenariat, il est question pour la structure «d’héberger l’atelier qui va permettre aux handicapés de venir pour la réparation et l’entretien de leurs moyens de locomotion». L’idée : «soulager les difficultés qu’ils ont dans l’entretien de ces appareils qui leur permettent de se déplacer».

«Nous sommes contents de savoir que l’atelier handicap a été repris. Les personnes vivant avec un handicap auront quand même le sourire. On a reçu beaucoup de personnes vivant avec un handicap qui n’arrêtaient pas de venir nous solliciter. On attendait que madame le ministre réagisse», a pour sa part commenté Véronique Tsakoura, la présidente de la Croix-Rouge gabonaise. Le ministère, a souligné Paule Lissenguet Yapa, attend de ce partenariat «qu’il participe de l’inclusion sociale pour les personnes en difficultés sociales». Une vision du chef du président de la Transition qui dit-elle, «tient à ce que toutes les personnes à mobilité réduite soient prises en compte mais de manière holistique».

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire