Présente au Gabon depuis 70 ans, l’entreprise française spécialisée dans l’exploitation forestière veut se débarrasser de l’image un peu vieillotte qui lui colle à la peau. Elle envisage un partenariat avec le ministère de la Communication.

Luc Augin a rencontré, mardi 29 mars, à Libreville, Pascale Houangni Ambourouet. © Capture d’écran/Gabon 1ère

 

Alors qu’elle assure avoir parfaitement épousé la politique de gestion durable des ressources naturelles dans laquelle s’inscrit désormais le Gabon, dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques, la filiale gabonaise du groupe Rougier entend booster sa communication dans le pays. Luc Augin a rencontré, mardi 29 mars, à Libreville, Pascale Houangni Ambourouet, le ministre de la Communication, avec lequel il a échangé sur l’éventualité d’un partenariat entre l’administration et l’entreprise.

Le directeur général de Rougier Gabon a en effet reconnu que, 70 ans après le lancement de ses activités dans le pays, «la communication est peu existante aujourd’hui». Pourtant, il a assuré qu’«il y a beaucoup de choses à faire qui sont utiles pour les deux parties, l’État gabonais et son partenaire historique Rougier Gabon». Si les deux hommes ont promis de poursuivre les négociations avant une éventuelle signature de partenariat, au terme de son entretien avec le membre du gouvernement, Luc Augin a rapporté qu’ils sont déjà tous les deux sur la même longueur d’onde à propos de ce projet.

Rougier est installé au Gabon depuis 1952. L’entreprise française exploite près de 895 000 hectares de forêt pour une production de l’ordre de 300 000 m³ de grumes chaque année grâce à ses filiales. L’exploitant forestier se présente comme «un pionnier du développement durable dans la filière bois en Afrique».

 
GR
 

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