Entre réussites indéniables pour certaines et bilan mitigé pour d’autres, les zones économiques spéciales se multiplient en Afrique pour accélérer la diversification économique et l’industrialisation du continent. Le Gabon, qui en compte pour l’heure une, abritera du 2 au 3 février le premier Forum des organes de gestion administrative des zones économiques d’Afrique (Fogazea). À l’issue de cette grand-messe, il est prévu la mise en place d’une association regroupant les zones économiques spéciales africaines.

Vue de la Zone économique spéciale de Nkok au Gabon. © D.R.

 

Du 2 au 3 février, Libreville abritera le 1er Forum des organes de gestion administrative des Zones économiques d’Afrique (Fogazea). Sous le thème central «Cohésion et association des organes de gestion administrative des Zones économiques d’Afrique, au service de la performance économique du continent», cette grand-messe organisée par l’Autorité administrative de la Zone économique spéciale de Nkok verra la participation des ministres en charge de ces zones. Entre conférences, partages d’expériences, séances de travail, team building, et visites de sites, ce forum s’articulera autour de deux grands panels.

L’un portant sur le « Rôle et fonctionnement des organes de gestion administrative dans le développement des zones économiques » et l’autre sur les « Enjeux et défis pour la cohésion et l’association des organes de gestion administrative« . Alors que l’Afrique compte un peu plus de 200 zones économiques spéciales, l’idée est d’engager des discussions entre les différentes parties prenantes sur l’importance de ces zones présentées comme des accélérateurs de la croissance, de la diversification économique et l’industrialisation en Afrique. Ce, en mesurant les enjeux et opportunités de ces espaces .

Ils bénéficient pour ainsi dire, souvent plus que le reste du territoire, des incitations aussi bien fiscales que douanières ainsi que des procédures administratives simplifiées. Leurs vocations étant d’attirer le maximum d’investissements étrangers, de développer différents secteurs d’activité et de créer des emplois. En bref, industrialiser les économies du continent. Il est prévu l’adoption et la signature d’un protocole d’accord ainsi que la mise en place d’une association regroupant les zones économiques spéciales africaines. En plus de l’allocution du ministre gabonais en charge de la Promotion des investissements, la cérémonie d’ouverture de ce forum sera ponctuée par le discours du Premier ministre. gabonais.

 
GR
 

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