Organisé par le gouvernement et la Banque mondiale, le séminaire sur l’élaboration d’un nouveau Code des investissements s’est ouvert le 13 septembre à Libreville. Un document qui permettra de «créer un climat d’investissement propice, tant pour les nationaux que pour les étrangers».

Madeleine Berre au lancement des travaux du séminaire sur les travaux relatifs à l’adoption du Code des investissements, le 13 septembre 2018 à Libreville. © Gabonreview

 

Vue de quelques officiels avec Alice Ouédraogo et Nina Abouna (directrice générale de l’ANPI). Et, vue de participants pendant les travaux. © Gabonreview

Dans le cadre de l’élaboration du nouveau Code des investissements, un séminaire dédié s’est ouvert le 13 septembre à Libreville. Cette rencontre de 48 heures lance les travaux du comité de coordination, rédaction et validation des travaux relatifs à l’adoption du Code des investissements.

«Le gouvernement s’est engagé à restaurer la confiance des opérateurs économiques et garantir les conditions qui rendent plus attractives l’environnement des affaires», a déclaré le ministre de la Promotion des investissements. «Plus précisément nous avons pour objectifs, à travers la mise en place du Code des investissements, de créer un climat d’investissement propice tant pour les nationaux que pour les étrangers», a ajouté Madeleine Berre.

Selon le membre du gouvernement, il s’agit de créer davantage d’emplois et accélérer la croissance. «Cette croissance ne peut passer que par un climat concret, propice, qui permet aux entreprises de développer leurs affaires et sécuriser leurs investissements», a-t-elle souligné. Le Code des investissements permettra par ailleurs de favoriser certaines actions : mettre en place un système efficace et transparent pour effectuer les investissements, améliorer et moderniser le cadre juridique des investissements et enfin, promouvoir le développement et l’application des bonnes pratiques et des normes internationales.

Dans le cadre de ce projet, Gabon est accompagné par la Banque mondiale. «L’adoption d’un nouveau Code des investissements de rationalisation des incitations accordées aux investisseurs, Code notamment crucial pour l’amélioration du climat des affaires, permettra de réduire les risques en vue de promouvoir le développement du secteur privé essentiellement et primordialement, pour assurer la diversification et la croissance économique au Gabon», a affirmé la représentante résidente de la Banque mondiale au Gabon.

Pour Alice Ouédraogo, sécurisation et transparence devront être la clé de voûte du nouveau Code : «Il est en effet nécessaire d’offrir la sécurité juridique et la prévisibilité aux investisseurs, afin non seulement de les attirer, mais surtout de les garder et les inciter à réinvestir dans le pays. Cela s’explique tant pour les investisseurs nationaux que pour les étrangers. Il est aussi important de définir les obligations de chacun, aussi bien de l’Etat que des investisseurs, afin d’assurer une situation gagnant-gagnant, tout en protégeant les abus des deux côtés», a-t-elle souligné.

Le nouveau Code des investissements permettra par ailleurs au Gabon de clarifier sa politique d’investissement, en y intégrant des aspects tels que la facilitation de l’accès au territoire grâce à une politique migratoire bien adaptée ; la protection effective des investissements avec un système judiciaire efficient, la poursuite des bonnes pratiques réglementaires ; l’utilisation d’incitation ciblées pour les filières motrices de croissance ; le maintien des normes environnementales et sociales, mais aussi la réduction des distorsions de la concurrence.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Milangmissi dit :

    On va restaurer le climat des affaires avec un code? Vous vous foutez de qui ?
    Vous êtes incapable de payer le carburant à Averda, les images pullulent sur internet et vous croyez qu’il y a des gens assez crétins pour venir investir leur argent au Gabon parce que vous feriez un code?
    Vous devez de l’argent à Santullo, Webcor,… la dette intérieure a explosé malgré les spots vidéos du bien nommé lacccruche, les opérateurs attendent toujours leurs argent et vous avec l’élaboration d’un nouveau code vous allez les rassurer ? Vous fumez quoi? donc même les grandes personnes comme vous prenez les Kobolos? Vous vous prenez exactement pour qui ? Vous croyez qu’en 2018 vous pouvez trompez qui avec la communication? Tous les organismes économiques Moody, Fitch, disent que vous êtes fauchés et vous faites un nouveau code pour les rassurer?
    Madame Berre est ce que ça va chez vous ? ali bongo vous tient exactement par quel moyen? Qu’est-ce-que vous faites dans ce gouvernement ? Qu’est-ce-qui vous empêche de démissionner?
    Vous n’êtes pas pauvre, c’est quoi, le problème, Ngodjou va vous battre à Lambaréné vous le savez, RAO qui et Akouré le soutiendront et vous le savez mais pourquoi vous restez dans cette posture et dans cette équipe de bras cassés?

  2. beka dit :

    Un code des investissements pour mettre par écrit tous les avantages dont jouissent déjà les investisseurs étrangers ? C’est une bonne chose. La meilleure cependant, c’est que lorsqu’on commande un service, on puisse le payer au prix et dans les délais convenus. Quand cela se termine au tribunal, surtout dans les grandes places comme Paris, Madrid ou autre, le meilleur code ne servira qu’à enfoncer un peu plus le Gabon mauvais payeur…

  3. Mr Bacot Ph dit :

    Bonsoir
    Exploitant en partenariat avec les Hollandais d une carrière de sable depuis 1994 nous sommes à l arrêt depuis le 2 février 2018 pour non renouvellement de notre autorisation d extraire en mer sans aucune explication ni justification des services concernés malgré nos demandes renouvelées et la mise en chômage technique de 47 employés pour la plupart depuis 15/20 ans dans la société !!!!
    Nous vous laissons réfléchir sur le pourquoi du comment de la vraie raison …..

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