Saluant les déclarations faites par les dirigeants d’Israël et de l’État de Palestine lors de la 77e session de l’Assemblée générale comme un signe positif vers la reprise du processus de paix, le Gabon à travers son représentant à la réunion du Conseil de sécurité du 28 septembre, Aurélie Flore Koumba Pambo, a réaffirmé son soutien à la solution à deux États et a appelé les parties au conflit à reprendre les négociations de bonne foi et à rétablir la confiance.

La solution à deux États est une solution de consensus au conflit israélo-palestinien. © shutterstock

 

À la faveur de la séance du Conseil de sécurité du 28 septembre dernier, consacrée à l’application de la résolution 2334 (2016), exigeant d’Israël qu’il arrête immédiatement et complètement toutes ses activités de peuplement dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, la représentante du Gabon à l’ONU, Aurélie Flore Koumba Pambo a marqué son inquiétude face à l’absence de progrès sur la question palestinienne, mettant en lumière l’augmentation de la violence et la détérioration de la situation humanitaire, en particulier dans les territoires palestiniens occupés.

Convaincue que la mise en application de la solution à deux États est une bonne chose pour les peuples israéliens et palestiniens, au nom du Gabon, Aurélie Flore Koumba Pambo a réaffirmé son soutien à cet accord de consensus au conflit israélo-palestinien et a appelé les parties au conflit à reprendre les négociations de bonne foi et à rétablir la confiance. «Nous avons été encouragés par la déclaration du Premier ministre israélien, Yair Lapid, lors du débat général de la soixante-dix-septième session de l’Assemblée générale, lorsqu’il s’est prononcé en faveur d’un accord avec les Palestiniens, basé sur les deux États pour deux peuples sous réserve de respect pour la sécurité d’Israël», a-t-elle déclaré, saluant les efforts déployés par le Quartet et d’autres partenaires, tels que l’Allemagne, la France, l’Égypte, la Jordanie, ainsi que l’Organisation de la coopération islamique (OCI) pour parvenir à une solution largement partagée de deux États.

La solution à deux États est une solution de consensus au conflit israélo-palestinien, examinée par les principales parties du conflit dans le cadre du processus de paix israélo-palestinien, notamment lors de la conférence d’Annapolis en novembre 2007. Elle propose la création de deux États distincts dans la région géographique de Palestine, l’un arabe et l’autre juif. Elle s’oppose à la solution à un seul État, dit « État binational », dans lequel vivraient Israéliens et Palestiniens. Examinée à de nombreuses reprises par les principales parties du conflit dans le cadre du processus de paix israélo-palestinien, notamment lors de la conférence d’Annapolis en novembre 2007, cette solution n’a toujours pas abouti.

 

 
GR
 

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