De retour au sein de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE), le Gabon devrait renouveler ses engagements. Pour accélérer le processus, les membres du Collège représentant la société civile au groupe d’intérêt multipartite ITIE Gabon proposent au gouvernement 5 actions au regard des enjeux.

Le Gabon doit entériner son come-back au sein de l’ITIE. © D.R.

 

Le Gabon est de retour au sein de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE). La décision a été prise lors du Conseil des ministres du 12 juin et la société civile gabonaise en tant que partie prenante s’en réjouit. Considérant ce retour comme une avancée pour le pays, les membres du Collège représentant la société civile au groupe d’intérêt multipartite ITIE Gabon proposent 5 actions prioritaires pour l’accélération de la concrétisation de cette décision qui passe par le renouvellement des engagements du Gabon. Celles-ci concernent la prise d’un arrêté nommant les membres des 3 collèges au GI-EITI Gabon ; la désignation du secrétaire technique permanent ; l’organisation de la cérémonie solennelle du lancement du plan retour du Gabon à l’ITIE ; les réponses apportées aux exigences de l’ITE ; la préparation du dossier, l’évaluation puis la présentation de la candidature du Gabon.

«La société civile confirme sa disponibilité à accompagner efficacement le gouvernement gabonais, sachant que le retour du Gabon à l’ITIE contribue à la bonne gouvernance du secteur des industries extractives, à l’amélioration du climat des affaires et à l’intéressement de plus d’investisseurs», estiment les membres du Collège représentant la société civile. La désignation du secrétaire technique permanent doit obéir à un appel à candidatures ouvert afin de s’assurer du recrutement du meilleur des candidats. Ceci, disent-ils, compte tenu du niveau élevé de technicité qu’exige l’opérationnalisation de l’ITIE au niveau national, les attentes des différentes parties ainsi que les échecs du passé et les bonnes pratiques de l’ITIE dans certains pays africains.

Par ailleurs, les membres de la société civile exhortent les partenaires financiers traditionnels et d’autres à apporter leur appui au financement des activités du Groupe d’intérêt EITI Gabon, ainsi qu’au futur programme national de production des données et divulgation des informations.

 
GR
 

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