Complimenter son entourage n’est pas inné. Pour motiver plus d’un, une Journée mondiale a été créée en 2003. Peu connue au Gabon notamment, cette journée a pour objectif de diffuser des ondes positives. Et si chacun s’y mettait en ce 1er mars 2021 ?

Chaque 1er mars se célèbre la journée du compliment. © D.R.

 

Chaque 1er mars depuis 2003, à l’initiative des Pays-Bas, le monde célèbre la Journée mondiale du compliment. «Une journée du compliment ? Quelle idée !», s’exclament ceux qui n’en voient pas l’opportunité. «Pourquoi pas», adhèrent d’autres tant, complimenter son entourage n’est pas inné. «Si on peut sauter sur l’occasion pour oser, c’est tant mieux», commente en souriant Lydie. Coincée entre ses complexes corporels, elle dit ne pas souvent recevoir des compliments et n’en fait pas par peur d’extérioriser d’avantage son mal-être. «J’apprécie les gens, j’ai envie de les complimenter mais j’ai peur qu’ils me renvoient la pareille par pitié ou qu’au contraire ils me dévisagent. Pourtant, je l’admets, des compliments j’en ai besoin pour mon moral», s’est-elle confié.

Les compliments ne sont donc pas ce qu’il y’a de plus facile à faire. Ils devraient être aussi savoureux à entendre qu’à dire. Beaucoup se sont habitués à recevoir des critiques, des blâmes, des reproches et bien plus, si bien qu’en longueur de journée, ils ont tendance à répandre des ondes négatives. La Journée mondiale du compliment veut rompre avec cet état de fait. Dire du bien de l’autre, dit-on, est un acte bénéfique. «Chez nous, on a tendance à penser que ce sont les choses des blancs. Or, c’est partout pareil, nous sommes tous des humains et on a besoin d’entendre de belles choses. En couple, en famille, au boulot. Même dans la rue, quand un inconnu te dit madame vous êtes très belle ou élégante, ça booste la journée», s’est exprimé Ségolène.

Découvrant cette journée, Nora estime comme bien d’autres que «le monde a clairement besoin des compliments pour mieux vivre». «Mon père est indifférent à tout ce que je fais. J’ai beau ramener de très bonnes notes, il ne me félicite jamais. Il ne parle pas avec moi comme un père peut parler avec sa fille. Quand il rentre du travail, il reste dans sa chambre. Il n’écoute que ce que les gens lui disent et quand ça me condamne, c’est là qu’il me parle. Il ne me dit jamais rien de bon et ça, ça me fait souffrir» a témoigné cette adolescente, assurant que le manque de compliments a un impact négatif sur elle. Comme quoi, l’être humain a besoin d’être mis en valeur pour se sentir bien.

 
GR
 

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