La première équipe d’Ossouka Raponda est marquée par le jumelage du ministère de l’Education nationale et celui de l’Enseignement supérieur. Si c’est une première depuis 2014 où Séraphin Moudounga occupait les mêmes fonctions, la présidence de la République justifie ce jumelage par la quête de plus d’efficacité dans le suivi des apprenants.

Jessye Ella Ekogha lors de sa dernière conférence de presse. © Communication présidentielle

 

Le ministère de l’Education nationale et celui de l’Enseignement supérieur sont désormais gérés par un seul ministre : Patrick Mouguiama Daouda. Le fait n’est pas inédit depuis l’ère Ali Bongo, d’autant plus que lors de son premier mandat Séraphin Moudounga a occupé les mêmes fonctions de 2010 à 2014. Cependant, depuis lors, chacun des pans était considéré comme des départements ministériels à part entière. Qu’est-ce qui justifie cette fusion ?

«Le jumelage entre le ministère de l’Education nationale et le ministère de l’Enseignement supérieur est de pouvoir travailler sur l’orientation de nos jeunes dès le départ», a déclaré lors de sa dernière conférence de presse, le porte-parole de la présidence de la République. Selon Jessye Ella Ekogha, l’éducation a toujours été une priorité pour le chef de l’Etat gabonais, tout comme l’employabilité des jeunes. Et avec ce jumelage, a-t-il laissé entendre, l’idée est de permettre un meilleur suivi des apprenants de l’école primaire au lycée, jusqu’au post Bac pour une meilleure orientation avec à la clé des débouchés qui appropriées. «L’exemple et la volonté concrète c’est de s’assurer que les personnes à la sortie de l’université ou du lycée puissent trouver les formations professionnalisantes, mais surtout puissent trouver un emploi», a-t-il dit.

Selon le porte-parole de la présidence de la République, «aujourd’hui, à la sortie de l’université environ 80% des étudiants sortent sans diplômes ou diplômés mais sans emploi». «La volonté c’est cette adéquation entre la formation et l’emploi. On a une transformation de notre économie qui amène des opportunités. On souhaite pouvoir permettre à nos jeunes d’épouser ces opportunités. De ne pas avoir à aller chercher de la main d’œuvre extérieure mais de pouvoir promouvoir les Gabonais sur le marché du travail» a-t-il poursuivi, déclinant les ambitions nobles d’Ali Bongo pour la jeunesse gabonaise. Reste à savoir si les fruits tiendront la promesse des fleurs, d’autant plus que l’expérience du passé a montré que le problème de l’Education au Gabon, est bien au-delà de la prise en charge de ces deux départements par un seul ministre ou deux.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Lavue dit :

    Là où ALI BONGO sort ses limites intellectuelles c’est en allant chercher des farfelues comme ce Jessey EKOGHA.
    ALI et sa bande de cancres qui n’ont jamais fait de véritables études supérieures sont maintenant ceux qui vont rapprocher l’enseignement secondaire du supérieur. On est vraiment tombés très bas avec ces nullards. Les problèmes de l’école et de l’Université gabonaise sont ailleurs. Je peux les reprendre: dévalorisation du métier d’enseignant, absence d’infrastructures de base (salles de classe en nombre et en équipement), absence d’Université moderne, incapacité chronique à répondre aux attentes du corps enseignant, promotion des cancres et autres adeptes au détriment des diplômés.
    C’est vraiment lamentable et triste, surtout de savoir qu’avec ces « Emergents  » rien de sérieux ne peut se faire. Tout est enfumage, du bluff. C’est la marque des cancres.

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