En tournée à Oyem, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, a effectué une visite des locaux abritant les services des tribunaux de première instance et administratif des cours d’appel et des comptes, ainsi que la Prison centrale d’Oyem. À l’issue de la visite de ces différentes juridictions, Paul-Marie Gondjout a estimé qu’il y a encore «beaucoup de travail à faire». Il veut un plan Marshall pour l’ensemble des juridictions du pays.

Paul-Marie Gondjout lors de sa visite. © D.R.

 

Le 25 janvier, après avoir assisté aux cérémonies d’installation des magistrats nommés ou promus et à la prestation de serment des greffiers affectés à la juridiction d’Oyem, le ministre de la Justice garde des sceaux a procédé à la visite des locaux abritant les services du tribunal de première instance d’Oyem, du tribunal administratif, de la Cour d’appel et la Cour des comptes provinciale et de la prison centrale au Peloton. À la prison centrale d’Oyem, indique le ministère de la Justice, Paul-Marie Gondjout a pu apprécier les conditions de travail des personnels de la Sécurité pénitentiaire et de détention des prévenus et condamnés.

Il a surtout dit prendre la mesure des efforts et moyens à fournir pour améliorer les conditions de travail des personnels des juridictions. «Je pars de là avec le sentiment que nous avons beaucoup de travail à faire», a déclaré Paul-Marie Gondjout. «La période de Transition dans laquelle nous sommes devrait nous permettre de revoir un certain nombre de choses dans le fonctionnement de la Justice, notamment le fonctionnement des juridictions», a-t-il ajouté soulignant qu’au niveau de la prison centrale, «il y a un certain nombre de choses à réfectionner».

«Nous devrions avoir, au moins en termes de réflexion, comme une espèce de plan Marshall pour l’ensemble des juridictions du pays», a estimé le garde des Sceaux, rappelant qu’en cette période de transition,  la justice doit être «au rendez-vous». «Pour que la justice soit au rendez-vous, il faut déjà qu’au niveau structurel, les choses soient bien faites. Il faut que les magistrats eux-mêmes soient dans de bonnes conditions de travail. C’est ce à quoi nous travaillons depuis notre arrivée, il y a quatre mois maintenant. Il faut être patient et en même temps déterminé», a-t-il indiqué.

 

 
GR
 

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