Après quatre années de détention, Yeo Sihifowa devra encore attendre trois semaines avant de recouvrer totalement sa liberté. L’informaticien ivoirien arrêté le 31 août 20016 au quartier général de Jean Ping, dans l’euphorie des émeutes ayant suivi la proclamation des résultats de la présidentielle a été fixé sur sort.

Le jeune informaticien ivoirien libéré après quatre ans de détention passés au Gabon, pour diffusion des fausses informations et utilisation frauduleuse des réseaux téléphoniques. © D.R.

 

Le tribunal correctionnel spécial devant lequel il a comparu le 14 août lui infligé 5 ans de prison assortis d’un an de sursis, 2 millions de francs CFA d’amende et dix ans d’interdiction de séjour au Gabon.

Yeo Sihifowa est accusé de diffusion des fausses informations et utilisation frauduleuse des réseaux  téléphoniques. Ces délits sont réprimés par l’article 193 du Code pénal. Placé sous mandat de dépôt le 13 septembre 2016 à la prison centrale de Libreville, Yeo Sihifowa sera libéré le 13 septembre prochain avant d’être expulsé du Gabon.

Pour son avocat, «la décision rendue au nom du peuple gabonais est conforme au droit. C’est une affaire qui avait été douloureuse parce que c’était pendant un climat politique particulier. Aujourd’hui, la justice gabonaise a redonné de l’honneur à monsieur Yeo et la justice gabonaise a été à la hauteur de la décision», a déclaré maitre Davy Hermann Zassi Mikala.

Selon ce dernier, «ce n’est pas une décision politique puisque Yeo Sihifowa n’était pas un prisonnier politique. C’est une décision de droit. Et force reste à la loi dure lex sed lex et mon client va pouvoir recouvrer la liberté. C’est le plus important. Il pourra rejoindre sa famille et le Gabon aura lavé son honneur. Ce monsieur s’est malheureusement retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment. On a eu foi à la justice gabonaise. C’est pour cela je me suis abstenu de me rependre dans les médias sur l’affaire».

 L’avocat assure qu’il s’est engagé dans ce dossier pour aider son client qui était dépourvu de tout soutien.

«Nous avons défendu le dossier avec les moyens juridiques face aux magistrats professionnels qui ont rendu la décision, conformément au droit. Ce n’est pas une victoire c’est plutôt un soulagement pour Yeo qui vivait au Gabon sans aucun soutien, sans famille. C’est un dossier que j’ai plaidé sans aucune rémunération parce que je me suis dit qu’on ne pouvait pas laisser ce monsieur dans les geôles pendant des années. Maintenant que justice est faite, ce monsieur pourra regagner librement son pays».

Yeo Sihifowa s’est réjoui de la décision. «C’est une très bonne décision. Je suis heureux de pouvoir partir du Gabon, rejoindre mes proches et merci à la justice gabonaise. Je suis arrivé dans le cadre du travail malheureusement  cela m’a valu 4 ans  de détention loin de mes enfants, frères sans aucun soutien. J’ai dû faire des corvées pour survivre dans les conditions de détention compliquées. Grace à Dieu, je suis sorti vivant c’est le plus important», a lancé déclaré le jeune ivoirien.

Arrivé au Gabon pour une prestation de service dans les équipes de campagnes du candidat Jean Ping, Yeo Sihifowa a été appréhendé dans la nuit du 31 août au 1er septembre 2016 au quartier général de Jean Ping.

 
GR
 

19 Commentaires

  1. Vivien kaly dit :

    Omar Bongo et Ali Bongo ont échappés à la justice. J’espère qu’il y a une justice dans l’au delà pour eux, car ce serait trop facile pour eux.

  2. Tellier Yvon dit :

    Même s’il était un informaticien espion de Mr Jean Ping, et Ali Bongo et ses milliers d’espions (Français, Gabonais et Marocains), qu’en faîtes-vous ? Quand les représentants de l’union européenne se faisaient espionner par les agents secrets d’Ali Bongo, on n’a rien dit…

    Alors, arrêtons cette comédie. Le défunt Ali Bongo savait qu’il ne pouvait pas remporter l’élection présidentielle de 2016. Jean Ping est bien le président élu du Gabon. Le reste est de l’enfumage à la française.

  3. JAMES DE MAKOKOU dit :

    DANS CE PAYS IL Y A UN SEUL PROCUREUR ET UN SEUL JUGE.UN SEUL POLICIER, UN SEUL GENDARME, UN SEUL MILITAIRE, GARDIEN DE PRISON,UNE SEULE PERSONNE QUI EST TOUT DANS CE PAYS, C’EST L’HOMME VENU DU BIAFRAI.. IL DECIDE DE TOUT, DE QUI IL MET EN PRISON DE QUI VA MOURRIR ET C’EST VRAI CE QUE LE JOURNAL AVAIT ECRIT IL EST DEVENU DE PLUS EN PLUS FOU PAR SES PROPOS A LA LECTURE DE SES SOIT DISANT DISCOURS A LA NATION..
    OUI IL EST FOLLE  » ON NE SAIT PAS S’IL EST HOMME OU FEMME`OU PEDE

  4. Mebiame Claude dit :

    Une armée de libération du Gabon est en train de se mettre en place. Pour y adhérer, rien de plus simple que de nous rejoindre au QG. Renseignez-vous bien, vous saurez où se trouve ce QG.

    VIVE LE GABON LIBRE !!!

  5. Gayo dit :

    Le discours de ce maudit avocat est celui d’une pourriture, parce qu’il est membre du pdg. Ce jeune n’a commis aucun crime et aucun délit si ce n’est offrir ses competences pour le stockage d’information dont il n’etait pas l’auteur. Et on parle de Georges Floy. Comment on va respecter le noir ailleurs quand sur la terre de ses ancetres il est aussi deshumaniser pour si peu par des assoiffer de pouvoir qui prefere tuer et bloquer la marche d’un pays pour se maintenir illegitiment au pouvoir. Honte a toi Ali Bongo.

  6. Gayo dit :

    Oh le sorcier d’Ali Bongo, il est plus jeune que Malika ta fille. Il voulait juste vivre dignement de son métier d’informaticien, une discipline qui n’est pas pour Les cancres comme les Bongo de Omar à Nourredinne mais tu as voulu briser Les rêves d’un jeune aux ambitions seines. Est-ce par jalousie parce que ta tête et celles de tes enfants son vides? Cette injustice sur un gamin qui fait son métier c’est le Coeur de notre mère Afrique qui seigne. Ceux qui ont participé à cette infamie, soyez tous maudits comme Ya Ali.

  7. Aze dit :

    Un Président qui a abandonné ce jeune homme.

  8. Tellier Yvon dit :

    Vous avez des preuves ?

  9. Gayo dit :

    Tout ce temps pour un innocent est-ce parcequ’il est ivoirien qu’il ne peut vendre ses compétences dans notre pays pendant que Les mafias françaises, libanaises, marocaines contrôlent et gèrent le pays?

  10. Mopty dit :

    Honte à la justice gabonaise (je ne sais même pas si on peut l’appeler ainsi), honte aux commanditaires de cette incarcération et condamnation scandaleuses. Vous avez gâché 4 ans de vie de ce jeune Homme compétent. Vous répondrez un jour ce cet acte malveillant. Je présente mes excuses à ce jeune homme et à sa famille dont j’imagine la douleur et la détresse pendant 4 longues années!!!!

  11. Paul Bismuth dit :

    Je lisais avec intérêt ce que vous disiez jusqu’au mot « Biafra ». Et là j’ai compris que la démence que vous prêtez à Ali Bongo est aussi contagieuse que le Covid.
    Cordialement

  12. Paul Bismuth dit :

    @ James de Makokou

    Je m’adressais à vous dans mon post précédent.

  13. Paul Bismuth dit :

    Rien ne pourra rendre à ce jeune homme ces 4 années perdues de sa vie, mais l’Etat doit songer à lui verser une digne réparation.

  14. Gayo dit :

    Si l’état le dédomage ce ne sera pas celui dirigé par le psychopathe bête et sans morale qu’est Ali Bongo.

  15. Gabon d'abord dit :

    Concentrons nous pour le future du Gabon que nous sommes. Nous avons-nous village à développer.trop de richesse dans notre pays.

  16. Paul Bismuth dit :

    Cela va sans dire.

  17. Fille dit :

    «la décision rendue au nom du peuple gabonais est conforme au droit. C’est une affaire qui avait été douloureuse parce que c’était pendant un climat politique particulier. Aujourd’hui, la justice gabonaise a redonné de l’honneur à monsieur Yeo et la justice gabonaise a été à la hauteur de la décision»…

    Ah ça ! Pendant ce temps d’autres croupissent encore à sans famille et au B2, « c’était pendant un climat politique particulier, oui plus que particulier également le jeu qu’on a fait jouer à ce jeune ivoirien. Que donc la justice gabonaise redonne de l’honneur à ceux qui sont toujours enfermés et aux parents qui pleurent et n’ont jamais enterrés leurs enfants. Vous êtes des rigolos. Un ancien président ivoirien l’avait d’ailleurs dit : les gabonais sont des rigolos.

  18. Fille dit :

    «la décision rendue au nom du peuple gabonais est conforme au droit »…Au nom du peuple gabonais ! et conforme au droit doit donc être juste et s’appliquer aussi pour les gabonais, vous ne croyez pas ? Vous êtes des théâtraux qui jouez dans une vaste pièce théâtrale.

    Là mon post va passer à la trappe, pardon missié 🙂

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