Quelques heures avant le réveillon de Noël, un accident de la circulation d’une rare violence a eu lieu sur l’axe Koumameyong-Lalara. L’incident a coûté la vie à 4 personnes. 8 autres, grièvement blessées, ont été transportées dans des structures sanitaires à Libreville et dans la province de l’Ogooué-Ivindo. 

Les restes du véhicule transportant notamment les agents de la sécurité pénitentiaire. © D.R.

 

Le dimanche 24 décembre, à quelques heures de la célébration de la fête de la Nativité, le drame a frappé dans plusieurs familles. Ce jour-là, un accident s’est produit entre le carrefour Djidji et le village Lolo, sur l’axe Koumameyong-Lalara. Selon l’Agence gabonaise de presse (AGP) qui rapporte cette information, citant le rapport délivré par le Centre médical d’Ovan, où les victimes de ce drame ont d’abord été transportées, on dénombre 4 morts sur-le-champ et 8 personnes grièvement blessées.

Les témoins racontent que la catastrophe s’est produite, très tôt, le dimanche 24 décembre au matin. En effet, aux alentours de 8 heures, un véhicule appartenant à la Sécurité pénitentiaire, antenne de la Ville de Makokou, en partance pour Libreville, se serait confronté à un dépassement dangereux, effectué par un camion semi-remorque, tentant de rallier Ovan.

Le correspondant du quotidien L’Union à Makokou explique, quant à lui, dans la parution de ce 26 décembre 2023, que le pick-up avait à son bord 3 agents de la sécurité pénitentiaire en service à la prison centrale de la capitale provinciale de l’Ogooué-Ivindo et plusieurs membres de la famille du directeur de ce pénitencier. 

«Le conducteur du pick-up de la Sécurité pénitentiaire, qui a tout fait pour les éviter, a malheureusement été soumis à une collision fatale. Bilan provisoire, 4 morts et plusieurs blessés graves, transportés au Centre médical d’Ovan», relate une source proche de la Sécurité pénitentiaire contactée par l’AGP.

Face à l’ampleur du drame, un hélicoptère médicalisé a été affecté pour aller récupérer les blessés graves. Ils se trouvent actuellement en soins intensifs à l’Hôpital militaire de Libreville, tandis que les moins graves sont suivis au Centre hospitalier régional de Makokou. 

Si certaines sources ont laissé entendre que le chauffeur de la semi-remorque a pris la poudre d’escampette, il n’en est visiblement rien. L’Union indique qu’il s’est lui-même rendu à la gendarmerie d’Ovan.

Pour l’heure, les causes de l’accident ne sont pas encore déterminées. Qu’à cela ne tienne, une enquête a été ouverte pour les déterminer et en tirer les conséquences. En cette période de fêtes de fin d’année, il est de bon aloi d’appeler à la prudence et à la vigilance sur les routes.

 

 
GR
 

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