Le ministre de l’Économie a mis en place, dans la nuit du 8 au 9 mars, un dispositif de veille pour suivre les effets de l’effondrement des prix de l’or noir. Le prix du baril de Brent se situe à environ 35 dollars US contre 70 dollars US il y a près d’un mois.

Jean-Marie Ogandaga (bout de table) et ses collaborateurs lors de la réunion d’urgence, dans la nuit du 8 au 9 mars 2020 à Libreville. © Communication gouvernementale

 

La chute de 30% des cours du Brent a provoqué une onde de choc jusqu’au Gabon. Dans la nuit du 8 au 9 mars, le ministre de l’Economie a convoqué une réunion d’urgence avec ses collaborateurs pour déterminer les impacts de cette situation sur l’économie nationale. Jean-Marie Ogandaga a décidé de la mise en place d’un dispositif de veille mobilisant l’ensemble de ses administrations à cet effet.

Le 9 mars, les cours du pétrole se sont effondrés de plus de 30% en Asie, après la décision de l’Arabie saoudite de casse ses prix de vente et de prévoir une forte augmentation de sa production au moment où l’épidémie de coronavirus réduit significativement la demande mondiale. Le prix du baril de Brent se situe à environ 35 dollars US contre 70 dollars US il y a près d’un mois.

Plus précisément, face aux incertitudes économiques causées par le coronavirus, les ministres du cartel pétrolier avaient tenté de conclure un accord avec les autres pays producteurs de pétrole parmi lesquels la Russie, pour réduire la production et maintenir les prix du brut. Mais Moscou, deuxième producteur mondial de pétrole, s’est opposé à une nouvelle réduction de 1,5 million de barils par jour, arguant qu’il se satisfait d’un baril à 42 dollars. En réponse, l’Arabie saoudite s’est lancée dans une vaste braderie en effectuant la plus importante réduction de ses prix pétroliers depuis 20 ans.

Actuellement le prix du baril de Brent se situe à environ 35 dollars US contre 70 dollars US il y a près d’un mois. L’une des conséquences de ce krach pétrolier. L’effondrement des prix de l’or noir va faire souffrir les majors pétrolières et les grands pays producteurs. Mais il peut apporter un coup de pouce aux compagnies aériennes et chimiques, ainsi qu’aux consommateurs, avec la baisse annoncée des prix de l’essence et le fuel. Deux situations que suivra avec attention le dispositif de veille mis en place Jean-Marie Ogandaga.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Ikobey dit :

    A 35 $, ça coûte plus cher que ça ne rapporte.
    Ogandaga peut surveiller ce qu’il veut, il ne sert à rien!
    C’est le bras de fer entre l’Arabie et la Russie.
    Espoir : Trump ne va certainement pas accepter la ruine des producteurs américains. D’ici quelques semaines, un retour à la normal reviendra.(c’est quoi le « retour à la normale  » au Gabon ?)

  2. Eniga dit :

    La vrais question est que fait le gouvernement pour les entreprises et pour garder les emplois ?

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