Dans le cadre des activités de la journée mondiale de lutte contre le sida qui se célèbre le 1er décembre prochain, la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), en partenariat avec la Direction générale de la prévention contre le sida (DGPS), s’implique dans le combat contre cette pandémie.

Imatriculations à la CNAMGS dans le cadre de la préparation de la journée du sida le 1er décembre - © Désiré Dzonteu/gabonreview.com

La promotion de la prévention et de la prise en charge des séropsitifs ont amené des agents de la CNAMGS à se déployer dans les locaux de la DGPS pour cette occasion, notamment à l’endroit des personnes vivants avec le sida. Il s’est agi d’informer les malades, mais aussi les citoyens en général, sur les diverses immatriculations de la CNAMGS. On retient qu’il existe trois catégories : les fonctionnaires (personnes travaillant pour le compte de l’État gabonais), les Gabonais économiquement faibles (GEF, personne ne bénéficiant d’aucun revenu et n’étant pas en activité reconnue) et les actifs du secteur privé (mais ce fonds tarde à être mis en place dufait d’une passassion de service compliquée avec la CNSS).

Actuellement, seuls deux fonds sont opérationnels. Les personnes vivant avec cette maladie intègrent ces deux catégories, ce qui fait que la prise en charge répond aux normes édictées pour toutes les personnes concernées. Elle n’est pas fonction du statut sérologique.

L’immatriculé vivant avec le VIH bénéficie de la prise en charge des examens à hauteur de 80% et de la réduction à 80% du coût d’achat de certains de ses médicaments. Cependant, les Centres de traitement ambulatoire (CTA) et le programme national de lutte contre le sida (PNLS) ont été mis en place pour apporter des solutions gratuites en ce qui concerne les antirétroviraux et les médicaments nécessaires pour le bien-être de ces personnes.

Outre ces séances d’informations souhaitées par les responsables de la CNAMGS et la DGPS, de nombreuses personnes ont fait le déplacement en vue de se faire enrôler. L’opération s’est muée et a permis d’enregistrer les gabonais qui n’avaient pas encore été pris en charge par la CNAMGS mais qui y avaient droit. Des listes ont été ouvertes, les dossiers complets ont été récupérés et les personnes concernées seront contactées pour la suite de l’opération qui concerne les enquêtes de terrain, car la fraude a fait perdre coûté quelques centaines de millions dès le lancement de la Caisse et la direction générale fait beaucoup d’efforts pour la contrer.

Le président de l’Association nationale de défenses des droits des personnes vivants avec le VIH, Jean-Pierre Makambi, s’est réjoui de cette initiative de la CNAMGS et de la DGPS. Ce satisfécit est aussi motivé par la décision du président de la République, Ali Bongo Ondimba, de faire passer de 1 à 2,5 milliards de francs CFA le montant alloué à la lutte contre le sida.  Jean-Pierre Makambi appelle à des synergies en vue de mutualiser les forces, mais surtout à la prise en compte des personnes vivants avec le sida lors des décisions les concernant.

Le thème national de cette journée porte sur le «rôle des communicateurs pour  atteindre l’objectif zéro». Les activités organisées par la DGPS se poursuivent jusqu’au lundi 3 décembre prochain.

Cette journée est l’occasion pour les partenariats publics et privés de donner des informations sur la situation concernant cette pandémie et de promouvoir la prévention, le traitement et la prise en charge du VIH/sida.

Depuis 2011, et ce jusqu’en 2015, cette célébration est axée sur le thème «Objectif zéro : zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination, zéro décès lié au sida».

 
GR
 

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