A la demande de Séraphin Médico Collins, maire de la commune du Cap Estérias, Anne Marie Ndong Obiang, directeur du projet de création de l’Arboretum Raponda Walker, placé sous la tutelle de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), a expliqué récemment ledit projet aux autorités et à la population du Cap.

Cap Esterias Libreville Gabon

Placé sous la tutelle de l’ANPN, ce projet a pour objectif de protéger la flore et la faune de la forêt classée de la Mondah. Il va également permettre de restaurer et de développer les activités de loisir, de tourisme, de la science et de l’éducation dans sa partie dégradée. Cependant, des concessions seront faites dans la mesure où les populations installées dans cette forêt seront déguerpies. C’est dans cet optique que le Directeur technique du dit projet a fait un exposé aux autorités du Cap et du cap Estérias, afin de ôter toutes  les inquiètes.

Dans son exposé, Mme Ndong Obiang a d’abord rappelé que ce projet est une création du président de la République, Ali Bongo Ondimba, lors du Conseil des ministres du 13 octobre 2011. Une décision conforme à sa politique de protection et de préservation de l’environnement et des écosystèmes, sous-tendu par le développement du pilier  »Gabon vert ».

Elle a également retracé l’histoire de cette forêt située dans le département du Cap, au nord de Libreville. Une forêt qui fut initialement classée par un arrêté n°348/SF du 16 février 1951 et avait à cette époque une superficie de 10.200 hectares.

Aujourd’hui, sous le coup des multiples reclassements et déclassements dont elle est victime, ajouté à la pression humaine matérialisée par l’extraction du sable, de la latérite, du rotin, du gravier, le sciage du bois, des plantations sur brûlis, des ordures ménagères et industrielles, l’occupation illégale des parcelles, l’empreinte de la chasse…, ce massif forestier ne couvre plus de 2000 hectares.

«Ce projet est en effet un programme», a précisé Mme Ndong Obiang. Un programme pour la revalorisation de ce massif forestier.

Elle a également précisé que le dit programme englobe plusieurs projets dont la conservation où il y aura un jardin botanique, une pépinière…et le développement qui consistera à construire des espaces de loisirs et des zones de développement écologiques.

L’ANPN va assurer la conservation des zones intactes de la forêt. Elle développera également un programme de restauration progressive des zones dégradées et sensibles incluses dans les limitent de l’arboretum ou se situant à sa périphérie. Le but étant de constituer un modèle urbain écologiquement intégré.

Dans ses explications et pour dissiper les malentendus au sein des populations, Mme Ndong Obiang a expliqué que la partie de l’arboretum qui s’étend dans le périmètre communal sera conjointement gérée par l’ANPN et la mairie. Par ailleurs, il y aura un compromis entre ceux qui habitent dans cette forêt classée et l’ANPN.

Lors de cette séance de travail à la marie du Cap Estérias, on a noté la présence du Préfet du département du Cap, du Sénateur, du député, du commandant de brigade, du vice-président du Conseil départemental, des chefs de villages, des chefs de quartiers et des habitants.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. COSTERG dit :

    Nous avons une forêt extraordinaire et un site au nord du CAP ESTERIAS à couper le souffle… Oui, il faut supporter et encourager ces projets. Les pays matures comme Singapour ont un environnement protégé par la volonté de quelques uns qui ont fait de leur pays un vrai exemple de dignité. Le CAP ESTERIAS comme toute la côte Gabonaise sauvage mérite d’être apprécié par les amoureux de la nature. L’écotourisme serait un plus pour ces villages.

  2. EES dit :

    Pour dire vrai la FCM(Forêt Classée de la Mondah) est un petit paradis vert dans la ville de Libreville, malheureusement elle endure beaucoups d’injustice de notre part et personne ne peut vraiment éradiqué cela même pas la valeureuse équipe de surveillance de l’Arboretum Raponda Walker qui fait de son mieu pour cela chaque jours que Dieu fait,ceci est un cadeaux à préservé pour nos enfants.

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