Au nombre de ses recommandations visant la construction d’un nouveau Gabon à travers l’organisation d’un dialogue national inclusif serein, l’ancien Premier ministre invite ses adversaires politiques d’hier à ne pas verser dans la stigmatisation du Parti démocratique gabonais (PDG) dont il ne nie pas l’échec de sa gouvernance du pays.

Julien Nkoghe Bekale en pleine campagne pour le PDG, en août 2016 à Ntoum. © Facebook

 

Il reconnaît et assume l’échec de la gouvernance du PDG ces 14 dernières années et au-delà, au point d’affirmer que «la transition militaire que nous vivons est née d’un processus électoral cataclysmique» imposé par l’ex-parti au pouvoir pour tenter de maintenir Ali Bongo au pouvoir en août 2023. Pourtant, six mois après le coup d’État ayant contrecarré les plans du régime déchu, Julien Nkoghe Bekale exhorte les uns et les autres à suivre l’exemple des militaires : à «surmonter les antagonismes historiques» pouvant exister dans le pays.

Au moment où certains militent en faveur de la dissolution du parti d’Ali Bongo ou au mieux sa mise à l’écart du Dialogue national inclusif prévu pour avril prochain, l’ancien Premier ministre, qui n’entend pas démissionner de cette formation politique en dépit des critiques, estime quant à lui que «la stigmatisation du PDG doit cesser». «Les attaques ad hominem et ad personam doivent également cesser. Nous avons tous un but commun, celui de construire un Gabon nouveau sur des fondations et des règles institutionnelles solides qui pourront être transmises de génération en génération», a-t-il déclaré, invitant les Gabonais à s’éclairer «à la lumière (des) valeurs de dialogue, de tolérance et de paix» érigées en devise au PDG.

Pour Julien Nkoghe Bekale, «les rancœurs légitimes, même les plus tenaces, ne doivent pas nous enchaîner au passé. Aujourd’hui, le plus important est d’apprendre de nos erreurs et de nous engager vertueusement vers l’essor et la félicité du Gabon».

 
GR
 

7 Commentaires

  1. Nathan Dzime dit :

    Cher PDGiste en Chef, apprenez que si le président Oligui avait consulté le Peuple souverain sur le sort immédiat du PDG, ce peuple aurait déjà demandé la dissolution pure et simple de ce parti. Un parti qui a trahi les aspirations légitimes du peuple gabonais, en changeant les résultats des urnes lors d’une élection présidentielle, a commis à mon sens une haute trahison. Et ce parti ne peut subsister.

    En bref monsieur, si ce parti continue de nous polluer la vie, ce n’est pas par la volonté du peuple gabonais.

    Nous les « Gabonais sans-noms », voulons que ce parti disparaisse de la vie politique de ce pays. Si vous êtes si proches du peuple gabonais, créez autre chose, vous n’aurez pas du mal à recruter…mais surtout, précisez aux gabonais que c’est un parti d’anciens PDGisties. On verra bien!

    Patriotiquement Vôtre !

  2. Mezzah dit :

    Estimez vous heureux d’être encore en liberté. Ce n’est qu’une question de temps.

  3. DesireNGUEMANZONG dit :

    S’il y a une loi qui interdit de « stigmatiser  » le PDG, alors citez-la. On dit ce qu’on veut sur le bilan du PDG. N’en déplaise à ses défenseurs. Vous devez faire « amende honorable » auprès d’une commission spéciale publique. Tous les PDgistes qui veulent se repentir sont priés d’attendre au moins la constitution de cette commission. Sachant qu’il y aura soit Justice (en réparation) soit reconciliation (pardon). Toute vérité fait date. Toute date fait histoire.

    Monsieur Julien Nkoghe, lorsqu’une voiture ne passe plus le contrôle technique, elle va à la casse. Lorsqu’une société produit des résultats nets après impôts sur les sociétés négatifs durant plusieurs années en dépit des alertes des commissaires aux comptes, elles doit être liquidée.

    Le PDG a fait faillite. Il n’y a pas de redressement possible. Son actionnaire principal est porté disparu. Son refinancement impossible. Il faut l’accepter. Prenez votre gilet de sauvetage et tirez-vous. Ne vous accrochez pas à la proue du navire PDG qui coule à pique. Êtes-vous prêt à rembourser les détournements de fonds imputables au PDG? Êtes-vous prêt à dire publiquement que le PDG n’a jamais gagné aucune élection présidentielle?

    Les esprits iront se reposer quand le PDG aura décidé de sa dissolution. Pour le moment les excuses n’arrangent rien. Il doit rester un peuple : le peuple gabonais sans le PDG qui est son mal absolu et qui le divise. Vous êtes mal placé pour donner des leçons de moral et de démocratie quand on sait le régime déchu a rempli vos comptes en banque. Vous avez été 1er Ministre. Le problème n’est pas la fonction de 1er Ministre mais ceux qui l’occupent dans notre pays. De véritables bouffons! Regardez ce qui se passe ailleurs. On est 1er Ministre à la suite d’un parcours dans l’action publique réussi. Vous avez deux choix: (1) vous fermez les yeux et bouchez les oreilles et décidez de traverser un ravin par une corde; (2) vous ouvrez les yeux et entendez le bruit des oiseaux au printemps et vous décidez d’emprunter une route balisée vous menant vers la félicité. Un homme averti en vaut deux.

  4. Gayo dit :

    Les PDGistes continuent à militer pour l’impunité qui leur a permis se bâtir un confort indu sur l’autel des pratiques politiques immoral. Julien Nkoghe Bekale, oublier sans que personne ne réponde de tout le mal qui a été fait, c’est acter une fois de plus, au moment où il faut le moins le règne de l’impunité et laisser un bouleverad pour que les mêmes ne se gènes pas à continuer dans les mêmes attitudes antipatriotiques, lâches et égoïstes dont tu en es le parfait exemple, incapable de prendre tes responsabilités sur l’indisponibilité d’Ali Bongo alors que tu était premier ministre. Tu peux te taire parce que des gabonais digne capables, légitimes et dignes d’etre écouter quant à ce qui est bien de faire en ces temps de transition, il n’en manque pas. Ne polluer pas l’espace qui maintenant doit voir se lever de vrais patriotes dont les actes et les choix témoignes de leur sagesse et de leur patriotisme et non des paroles creuses comme les tiennes qui ne seront jamais précédés ni succédés d’actes. Vous êtes dans l’opportunisme.

  5. Hermann O. dit :

    Ce qui est inquiétant c’est que Oligui et le CTRI semblent préter attention à leurs élucubrations.Sinon comment expliquer cette myriade de sorties et déclarations opportunistes? La com et les éléments de langage apparaissent concertés: pardon au peuple pour les erreurs commises, soutien au CTRI, dialogue…

  6. Axelle MBALLA dit :

    L’ivresse des Pedegistes frirte avec la folie. Peuvent-ils comparer un demi-siècle d’existence contre un petit semestre? Il n’est pas étonnant que leur cauchemardesque règne ne soit exprimé que sur deux choses. Les crimes de sang et la destruction économique et financière du pays…
    Une vraie honte…Mr NKOGHE BEKALE!

  7. Jean Jacques dit :

    Il faut dire la pure haine,les cyniques, les démons et beaucoup qui passent leur temps sur un parti, ces idiots savent que sur le Terrain le PDG AURA TJRS LA MAJORITÉ.

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