Un mouvement de «grève illimitée» est observé à la société de sécurité Omega Gabon depuis quelques jours.

Les agents réclament le paiement de cinq mois d’arriérés de salaire. La situation est consécutive à une ardoise que traîne l’État gabonais depuis un bon moment. Entreprise sud-africaine, Omega International a signé avec l’État gabonais, en 2007, une convention de plusieurs millions d’Euro concernant l’installation de vidéos de surveillance à travers Libreville et dans certaines villes de l’intérieur du pays, incluant dans son cahier de charge la garde des immeubles et de grandes artères. La lourdeur de l’administration gabonaise contraint donc Omega Gabon à surseoir le préfinancement de ses activités et l’entretien des installations. Les nouvelles autorités gabonaises ont reconnu les redevances et le ministère de l’Intérieur avait promis au moins un reversement de 30% du montant de la dette. Mais, depuis juillet 2011, le ministère du Budget soutient qu’aucune ligne de crédit à ce sujet n’est inscrite dans la loi des finances.

Les arriérés de salaires se chiffrent, selon les grévistes, à 650 millions de francs de francs CFA et la SEEG a suspendu la fourniture de ses prestations.

 
GR
 

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