Pour échapper à la prison après qu’il a renversé une jeune fille de 11 ans la veille, le 23 mars dernier, un taximan de Lambaréné s’est donné la mort en buvant de l’huile de frein. Sauf que les parents de la fillette et le propriétaire du taxi qu’il conduisait avec un permis inadapté au transport urbain ont décidé de régler l’affaire à l’amiable. Il ne risquait donc pas la prison.

A Lambaréné, un taximan s’est donné la mort pour échapper à la prison. © Gabonreview

 

Décédé le 23 mars dernier à Lambaréné, chef-lieu de la province du Moyen-Ogooué, Arsène Ndoukou n’était pas malade. Selon L’Union, le taximan de 47 ans se serait suicidé pour échapper à la prison. Un jour plus tôt, rapporte le quotidien, ce compatriote a renversé une jeune fille de 11 ans au quartier Paillote, dans le 2e arrondissement.

En plus de cet accident, qui n’a pas coûté la vie à la jeune Angélique Irma, le défunt faisait du transport urbain avec un permis B. Pour lui, c’était donc la prison assurée. C’est du moins ce qu’il s’était dit. D’autant que quelques heures seulement après, il sera entendu par les agents de police du commissariat central de Lambaréné qui, constatant son défaut de document de transport, le convoquent pour le lendemain. C’est ce jour-là que, sans nul doute conscient des risques qu’il en courait, qu’Arsène Ndoukou a décidé d’en finir.

Rendu au commissariat, le 23 mars, au bout de quelque temps d’audition, le taximan a fait mine d’aller se soulager hors du bâtiment en se dirigeant vers son véhicule. Là, il se serait saisi d’une bouteille d’huile de frein dont il aurait bu le contenu. Il aurait par la suite avoué son acte à ses parents prétextant la crainte de l’incarcération. Sauf que les parents de la fillette et le propriétaire du taxi qu’il conduisait ont décidé de régler l’affaire à l’amiable. Il ne risquait donc plus la prison.

 
GR
 

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