Le ministre de la Santé, le Professeur Léon Nzouba, a procédé ce vendredi à Libreville à une visite du centre hospitalier universitaire d’Angondjè (CHA), situé dans la zone nord de la capitale gabonaise. Cette initiative vient lancer officiellement les activités médicales de cet hôpital.

Le ministre de la Santé, le Professeur Léon Nzouba, a procédé ce vendredi à Libreville à une visite du Centre hospitalier universitaire d’Angondjè - © Jordan/gabonreview.com

La délégation du ministre de la Santé a passé au peigne fin les installations flambant neuves de cette structure qui regroupe, au même endroit, le Centre hospitalier universitaire et l’Institut de Cancérologie et aspire à devenir un fleuron de structures hospitalières universitaires en Afrique centrale. De la salle des laboratoires à la salle de l’imagerie, en passant par les blocs réservés à la cancérologie, à la pédiatrie et à la chirurgie, le Pr Léon Nzouba a apprécié le matériel qui y a été installé. L’hôpital, construit par des Autrichiens du groupe Vamed, est décrit un bijou architectural et technologique.

Cependant, lors de la séance de travail avec les membres de l’administration et le personnel de cette entité, le directeur général du CHA, Ponce Estelin Nfoubou Nkouely, s’est longuement appesanti sur le problème majeur qui plombe son fonctionnement. Il s’agit de la problématique de la fourniture de l’eau, essentielle à toutes les actions et activités à réaliser au sein de l’hôpital, autant pour les patients, pour l’entretien du matériel que pour les agents en service.

Selon M. Nfoubou Nkouely, la Société d’eau et d’électricité du Gabon (SEEG) ravitaille cette unité sanitaire seulement une fois tous les deux voire trois jours. Pour résoudre le problème, le ministère avait déjà demandé aux sapeurs-pompiers et au Génie militaire d’approvisionner la structure en cette denrée de première importance. Or, à ce jour, seuls deux ravitaillements sont faits par jour alors que les besoins sont estimés à environ huit rotation des citernes de 16 000 litres. D’où l’appel qu’il lance pour qu’une solution soit vite trouvée avant que les populations ne commencent à fréquenter assidument ce lieu.

Outre ce problème, il y a celui du personnel, qui doit être complété à travers des formations pointues, ainsi que celui du transport. Car, a-t-il précisé, l’hôpital est bien loin des quartiers populaires.

Le ministre Léon Nzouba a insisté sur la nécessité pour les agents d’avoir un comportement idoine vis-à-vis des patients. Et cela passe nécessairement par un meilleur accueil. Il les a également invités à travailler avec abnégation et conscience professionnelle, afin de préserver le matériel de haute performance mis à leur disposition. Dans  ce contexte, il a annoncé que le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, sera dans cet hôpital le 15 janvier 2013. Il s’agira de réaffirmer sa volonté d’offrir aux Gabonais des soins de qualité.

le ministre de la Santé a offert 9 ambulances, à raison d’une par province, du matériel informatique et un bus de transport pour le personnel du ministère - © Jordan/gabonreview.comAvant de se rendre à Agondjè, le ministre de la Santé a offert 9 ambulances, à raison d’une par province, du matériel informatique et un bus de transport pour le personnel du ministère.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. legabonais dit :

    « L’hôpital, construit par des Australiens du groupe Vamed, est décrit un bijou architectural et technologique ».
    Ce ne sont pas des Australien mais des Autrichiens !

  2. ni lire ni écrire dit :

    des indo-singapouriens, des américains, des britanniques, des chinois, des israéliens, des espagnols, et maintenant des autrichiens… mais où sont passés les Français? Sont-ils les seuls à bouder la politique économique du Président ? Et pourquoi?

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