S’il reste provisoire selon ses membres, le Conseil national de la jeunesse (CNJ) a récemment inauguré son siège national à Libreville en présence du ministre de la Jeunesse et des Sports.

Andy Nziengui Nziengui, le 4 février 2015 dans le 2e arrondissement de Libreville. © Gabonreview

Andy Nziengui Nziengui, le 4 février 2015 dans le 2e arrondissement de Libreville. © Gabonreview

 

Moments de la cérémonie d’inauguration du siège du CNJ. © Gabonreview

Moments de la cérémonie d’inauguration du siège du CNJ. © Gabonreview

Ayant vocation à favoriser l’implication des jeunes dans le processus de développement du pays, le Conseil national de la jeunesse (CNJ), selon le ministre de la Jeunesse et des Sports, qui a dit s’inspirer de la Charte africaine de la jeunesse, «constitue une plateforme de réflexion et de proposition au gouvernement». Aussi, l’institution qui est en passe d’avoir la même importance que bien d’autres institutions, à l’instar du Conseil économique et social (CES), à en croire Andy Nziengui Nziengui, se doit de bénéficier d’un siège adapté à ses ambitions. Une demande qui a récemment obtenu satisfaction à travers la mise à disposition d’un bâtiment devant abriter son siège et dont la cérémonie d’inauguration a été organisée le 4 février courant au 2e arrondissement de Libreville en présence de quelques membres du gouvernement, notamment Alexandre Désiré Tapoyo (droits de l’Homme) et Rufin Martial Moussavou (Culture).

S’il a affirmé qu’«au Gabon les jeunes représentent plus de 65 % de la population, et sont les plus vulnérables», pour Blaise Louembé, le CNJ, à travers ses actions, devrait permettre d’«enrayer le sentiment négatif» exprimé par de nombreuses personnes au sujet de la jeunesse. Pour ce faire, il a réitéré l’intention du gouvernement de donner à la structure les moyens de faire de la jeunesse gabonaise «un leader, un modèle et le fer de lance au niveau de la Cemac, de la CEEAC et à l’échelle continentale (voire) mondiale». «Le gouvernement jouera pleinement son rôle de facilitateur et de catalyseur», a-t-il promis, invoquant l’initiative «Train my generation», laquelle, dit-il, permettra aux jeunes d’avoir «de plus grandes possibilités en matière d’emploi productifs, décents et durables». Des promesses qui ont semblé faire mouche auprès du président du CNJ.

Pour Andy Nziengui Nziengui, le CNJ sera plus que jamais une institution dédiée principalement au «dialogue intergénérationnel juste et prometteur» en faveur des jeunes. Au sein de son siège provisoire, le CNJ entend désormais œuvrer pour l’élaboration de plusieurs projets en faveur des jeunes diplômés, chercheurs d’emploi et apprenants.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. max dit :

    Franchement, ce Nzienguy ne sait même pas s’exprimer, je me demande quelle jeunesse du Gabon meurt-il représenter. De plus ça fait bien trop longtemps qu’il est a la tête de ce « machin ». A quand un nouveau président ?

  2. serges dry dit :

    pourquoi vous les enfants ou les arivistes du pouvoir aimez vous faire le ma tu vu ,vu que le pays ne vas pas bien ,restons simplement assis et pensons a deain ,voila que lze autes evolues dans developpemenent mais au gabon nous continuons a soulever les sacs des ministres oublians la scolarité du pays.

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