A l’occasion de la 15e édition de la Journée nationale de la femme gabonaise, le président de la République Ali Bongo Ondimba et son épouse Sylvia, ont tenu à rendre un vibrant hommage à ces personnes qui jouent un rôle extrêmement important dans la vie sociale, politique, économique et culturelle du pays.

Ali Bongo journée de la femme 2012 au Gabon

Le couple présidentiel s’est saisi de cette occasion pour rendre un hommage à la femme gabonaise considérée comme le pivot et l’âme de la cellule familiale, notamment pour sa combattivité, son courage et son abnégation. Ainsi, la gente féminine a été davantage invitée à une prise de conscience collective et à une participation personnelle au processus de développement du pays, présentant cette journée qui lui est dédiée comme un défi et une exigence sociale et démocratique pour rendre concret les aspects de « l’autonomisation de la femme gabonaise», thème choisi pour cette édition.

Rappelant la portée et la pertinence de cette thématique, le président Ali Bongo Ondimba a invité toutes les femmes gabonaises à se l’approprier afin de permettre le bouleversement fondamentale et la perception de la participation de la femme dans tous les secteurs de la vie nationale. «L’autonomisation de la femme gabonaise doit donc être perçue comme la détermination d’une politique réelle de persuasion, d’adhésion, de partage, de prise de décision et d’implication dans la voie de l’émergence. Dans ce contexte, un changement de paradigme s’impose donc à toutes et à tous», a précisé Ali Bongo Ondimba.

Sylvia Bongo journée de la femme au Gabon avril 2012Plus concrètement, Sylvia Bongo Ondimba a lancé une invite à tous les acteurs de la société, pour l’amélioration des conditions de vie de la femme gabonaise, au regard de la place qu’elle occupe dans la société. Ce, d’autant qu’elle représente 53% de la population nationale. «Ce potentiel humain, nous devons l’accompagner dès le plus jeune âge, en mettant l’accent sur l’éducation ». Rappelant ce qu’affirme le philosophe Jean-Jacques Rousseau dans ‘’Émile ou de l’Éducation’’, «la première éducation est celle qui importe le plus, et cette première éducation appartient incontestablement aux femmes», a-t-elle soutenu. Ce qui est d’autant plus pertinent dans un pays où les hommes accordent assez peu d’importance à leur progéniture, éparpillée au gré de leurs pulsions…

«Le projet de ma Fondation d’ouvrir prochainement une école dédiée aux jeunes filles talentueuses s’inscrit dans cette démarche. Nos filles doivent absolument poursuivre leurs études pour se préparer un meilleur avenir», a-t-elle précisé.

«Je saisis cette solennelle cérémonie pour réaffirmer que l’autonomisation de la femme est un vaste chantier qui nous permettra de prendre en compte les thématiques fondamentales de la promotion de l’égalité de genre pour un développement durable. Il s’agit entre autres, des thématiques telles que : femmes et environnement, femmes et pauvreté, femmes et éducation», a conclu Ali Bongo Ondimba.

 
GR
 

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