Le 14e championnat d’Afrique de karaté séniors (hommes et dames) s’est ouverte samedi au complexe sportif Prince Moulay Abdellah à Rabat.

Gabonreview.com - Le 14e championnat d'Afrique de karaté séniors (hommes et dames) s'est ouverte samedi au complexe sportif Prince Moulay Abdellah à Rabat - © D.R.

Plus de 100 karatékas de 21 pays, le Maroc, l’Algérie, l’Angola, le Bénin, le Burundi, le Cameroun, le Congo-Brazzaville, la Côte d’Ivoire, l’Egypte, le Gabon, la Libye, le Mali, le Nigéria, l’Afrique du Sud, le Rwanda, le Sénégal, le Tchad, le Togo, la Tunisie, le Zimbabwe et le Soudan, vont consourrir pour cette compétition.

L’enjeu est de taille tant pour les athlètes que pour les responsables de l’Union africaine de karaté, venus en grand nombre. Les premiers pour glaner des médailles et les seconds pour démontrer le savoir-faire de l’Afrique en matière d’organisation. Autant dire la responsabilité qui pèse sur le dos de la Fédération royale marocaine de karaté et disciplines associées (FRMKDA) qui doit mettre en place toutes les conditions de réussite de cet événement. «Nous avons toujours veillé à tirer vers le haut l’organisation pour décomplexer nos karatékas qui étaient toujours impressionnés par la qualité des installations dans d’autres continents», a indiqué Mohamed Moukhtabil en conférence de presse.

L’organisation, mais aussi le contrôle antidopage : «fort heureusement, le monde du karaté n’est pas infesté par ce fléau.» Le président indique que le choix du Maroc pour abriter cette édition a été décidé à l’unanimité des pays africains, y compris certains qui étaient pourtant candidats. «La réussite de l’événement sera celle de toute l’Afrique et du karaté mondial. Car, il ne faut pas l’oublier, nous travaillons tous pour que le karaté soit admis comme un sport olympique. Un sport qui pourrait nous procurer beaucoup de médailles aux JO», déclare-t-il encore au quotidien lematin.ma.

M. Ortega, arbitre de l’Union internationale de karaté, était présent à la conférence de presse. Celui-ci a prêché pour la paroisse de notre continent : «nous sommes ici pour accompagner l’Afrique. Il y a une nouvelle réglementation à laquelle nous travaillons depuis cinq ans et elle doit contribuer à améliorer davantage la qualité des duels et la crédibilité des résultats. C’est une manière de militer pour que le karaté soit présent aux JO en 2020, parmi les 28 disciplines olympiques».

Les délégations favorites seront encore l’Egypte, la Tunisie et le Sénégal. Ces pays ont déjà remporté des médailles aux Mondiaux, tout comme le Bénin, l’Afrique du Sud. L’Algérie et le Maroc devraient également être des nations dominantes.

De manière générale, l’Afrique du Nord se taille la part du lion en karaté. De son côté, le Sénégal fait figure d’exception mais le goût des Sénégalais pour les arts martiaux et la lutte est pour beaucoup dans ces bons résultats. «Dans certains pays, le karaté démarre seulement. Parfois, il vient au second ou au troisième plan. Mais pas au Sénégal, poursuit Mohamed Tahar Mesbahi sur RFI. Cette discipline a une vraie ancienneté là-bas».

La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence notamment du secrétaire général du ministère marocain de la Jeunesse des Sports Karim Akkari, du vice-président du comité national olympique marocain, Kamal Lahlou, du président de la Fédération internationale de karaté (WKF), l’Espagnol Antonio Espinos, et du président de l’Union des fédérations africaines de karaté (UFAK), l’Algérien Mohamed-Tahar Mesbahi. Selon ce dernier, « la compétition constitue les derniers réglages pour les karatékas en prévision des 21e championnats du monde prévus du 21 au 25 novembre à Paris ».

 
GR
 

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