Alors que de nombreuses voix dénoncent l’usage abusif de l’huile de palme dans l’agro-industrie, parlant de risques sanitaires et de désastre écologique, le  Gabon, par la voix de son ministre de l’agriculture, annonce vouloir devenir le 1er pays producteur d’huile de palme en Afrique. Une occasion unique pour faire le point sur le sujet. Des champs transformés en plantations de palmiers à huile à Kango, au Gabon - © AFP

Selon le Ministre Gabonais de l’Agriculture, Monsieur Julien Nkoghe Bekale, «le Gabon dispose environ de 5 millions d’hectares de terres disponibles pour une agriculture intensive et un environnement attractif pour les investissements. Pour les entreprises agricoles, des exonérations fiscales en matière de Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA), de droits de douane et même sur les entreprises sont prévues».

Dans cette perspective, le Gabon ambitionne que le secteur agricole contribue à 15% du Produit Intérieur Brut en 2020, contre 1% actuellement. En outre, le pays qui exploite le palmier à huile pour la production de l’huile de table et du savon, compte revoir à la hausse celle-ci pour atteindre les 250 000 tonnes d’ici 2020, ce qui fera de lui le plus gros producteur d’Afrique, s’appuyant sur deux investisseurs déjà présents, le belge SIAT Gabon et le singapourien Olam. De son côté, Olam Palm Gabon souhaite développer 50 000 hectares de palmiers, associés à une usine de concassage à Kango dans la province de l’Estuaire. OPG est une co-entreprise associant Olam et l’État gabonais à 30%. Au-delà des besoins du pays, la région est en mesure d’absorber 3,5 millions de tonnes d’huile par an.

Le pays met en avant un million d’hectares de terres cultivables disponibles pour cela. Les promoteurs belges et singapouriens insistent sur leur volonté de s’inscrire dans une perspective de développement durable, sans perturber la faune. SIAT créera des plantations sans toucher aux forêts primaires, en reboisant des forêts dégradées, selon son directeur Gert Vandersmissen.

Un débat très vif sur l’huile de palme en occident

L’huile de palme, extraite par pression à chaud de la pulpe des fruits du palmier à huile (Elaeis guineensis), est l’huile végétale la plus consommée au monde (25 % de la consommation, 42 millions de tonnes sur douze mois en 2008-2009 selon l’USDA). Ingrédient traditionnel des cuisines d’Afrique, d’Amérique du Sud ou d’Asie, elle est désormais surtout utilisée par l’industrie : 80 % dans l’agroalimentaire, 19 % pour les cosmétiques et 1 % pour les agrocarburants.

Pressage de l'huile de palme - © D.R.Ce qui est reproché à l’huile de palme et qui a amené la France à vouloir la surtaxer par exemple (voir l’article sur la taxe «Nutella»), c’est avant tout son prix beaucoup plus faible que les huiles végétales produites en Europe. En effet, avec un meilleur rendement à l’hectare que ses concurrentes, elle coûte de 15 à 80 % moins cher que l’huile de soja, de colza ou de tournesol (elle a besoin de 10 fois moins de surface plantée que le soja pour donner la même production d’huile). Elle a donc tendance à le remplacer d’autant plus avantageusement qu’elle nécessite moins de traitements industriels pour ses usages courants. Une des autres propriétés appréciées de cette huile est sa texture naturellement solide (dure comme le beurre) à température ambiante. Cette propriété explique son utilisation très fréquente notamment en biscuiterie : elle est plus facile à stocker, à transporter et à cuisiner. Remplacer la palme par une huile de tournesol ou colza qui sont liquides conduirait à avoir un biscuit gras au toucher avec suintement d’huile en surface.

Du point de vue de la santé, il lui est reproché de contenir trop de graisses saturées. Pour Jean-Michel Lecerf, chef du service nutrition à l’Institut Pasteur de Lille, «Faire de l’huile de palme un poison n’est pas justifié. (…) C’est un produit qui a des qualités. Elle est notamment utilisée par les industriels parce qu’elle a une bonne résistance à la cuisson et qu’elle est solide à température ambiante. Elle a ainsi permis de remplacer les graisses végétales partiellement hydrogénées qui ont des effets délétères avérés sur la production de cholestérol en favorisant la formation du mauvais (LDL) au détriment du bon (HDL). Elle contient aussi des tocotriénols, une sorte de vitamine E, et des caroténoïdes, même si elle perd une grande partie de ces molécules après raffinage.» Pour lui, «Il n’y a évidemment pas de graisse miracle. L’huile de palme contient environ 50% d’acides gras saturés. Ces molécules favorisent la formation du bon et du mauvais cholestérol et on sait que leur consommation excessive est mauvaise pour la santé. Les huiles de tournesol ou de colza en contiennent beaucoup moins (environ 10%). Mais le beurre de cacao en contient autant et le beurre traditionnel un peu plus (65%)».

A contrario, les huiles végétales capables de concurrencer l’huile de palme doivent être hydrogénées pour leur usage industriel, ce qui les rend hautement cancérigènes d’après de nombreuses études. C’est une des raisons invoquées par l’industrie agroalimentaire pour les avoir remplacées par l’huile de palme. Pour la diététicienne Ariane Grumbach, «il y a des matières grasses saturées naturellement dans l’alimentation, dans la viande par exemple. Celle qui compose l’huile de palme n’est pas mauvaise en soi, elle est devenue mauvaise par les quantités consommées, qui ont beaucoup augmenté depuis 20 ou 30 ans. L’important, c’est de limiter la consommation d’aliments industriels.» L’amalgame est aussi souvent fait entre les acides gras saturés de l’huile de palme et ceux issus de matières animales comme les produits laitiers ou la viande (la palme est souvent comparée au beurre du fait de sa texture). Les acides gras saturés d’origine animale sont source de cholestérol tandis que la teneur en cholestérol de l’huile de palme est proche de zéro.

Les dangers pour l’environnement

Parce que peu onéreuse et à très fort rendement, l’huile de palme conventionnelle est aujourd’hui la plus consommée dans le monde (25%), dépassant de peu l’huile de soja (24%) et de loin celles de colza (12%) et de tournesol (7%). A l’origine de cette consommation record, la demande des pays européens qui augmente de 13% chaque année depuis 2000 mais surtout de la Chine et de l’Inde respectivement 1er de 2e pays importateurs d’huile de palme.

Conséquences directes et catastrophiques de cette forte demande, l’explosion des surfaces de plantations qui ont été multipliées par 5 en Indonésie des années 90 à 2010 au détriment de la forêt primaire. De plus, Les feux de forêt libèrent des gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère faisant de l’Indonésie le troisième pays le plus gros émetteur de GES. Les paysans sont expulsés de leurs terres au profit des plantations industrielles. Des animaux comme l’orang-outang, l’éléphant ou le rhinocéros de Sumatra sont menacés de disparition à cause de la perte de leur habitat. A Bornéo on estime que 3 000 orangs-outangs disparaissent chaque année.

Si cette situation est évidemment désastreuse, l’huile de Palme n’est pourtant pas la seule responsable.

Sur les 21 millions d’hectares de forêt primaire qui ont disparu en Indonésie entre 1990 et 2005, seulement 3 millions correspondent à la création de palmeraies. Le reste est la conséquence du commerce du bois. Selon Alain Rival, spécialiste du palmier à huile au Cirad, il serait possible d’utiliser les zones déjà déboisées et laissées en friche par le commerce du bois pour les plantations de palmiers à huile. Cependant, cette solution n’est pas retenue par les planteurs car déboiser fournit l’apport financier nécessaire aux premiers investissements dans une plantation : semences, pépinières, infrastructures, préparation du sol…

La solution semble donc devoir être globale, trouver un revenu équivalent à celui issu de la coupe du bois pour les populations locales et chercher à concilier la préservation de la biodiversité et un développement agricole indispensable pour la population. Si la consommation d’huile de palme durable est donc une réelle urgence, il faut absolument la coupler à une consommation exclusive de bois durable.

En réponse à l’appel urgent et pressant mondial pour l’huile de palme de production durable, la Table ronde sur l’huile de palme durable (RSPO) a été créée en 2004. RSPO est une association sans but lucratif qui regroupe des planteurs locaux, des transformateurs et des ONG comme le WWF. Son objectif est de promouvoir l’expansion de la production et de l’utilisation de l’huile de palme durable et responsable. La certification RSPO garantit que l’huile de palme ne provient pas de la déforestation mais aussi que les conditions de vie des travailleurs sont respectées.

La RSPO est décriée par certaines ONG. Sylvain Angerand, chargée de campagne Forêt aux Amis de la Terre, explique que l’initiative n’est pas suffisamment contraignante : «Une entreprise membre de la RSPO peut continuer à raser des forêts et forcer ses ouvriers à utiliser un herbicide mortel comme le Paraquat alors que celui-ci est interdit en France et qu’il a tué plus d’un million de personnes dans le monde. Logique, Syngenta, la multinationale suisse qui fabrique le Paraquat est membre de la Table ronde sur le palmier à huile durable».

La solution proposée par la RSPO n’est donc sans doute pas encore parfaite mais elle a le mérite d’exister, à l’image de la labellisation FSC pour le bois tout autant décriée. L’huile de palme durable certifiée ne peut pas être cultivée dans une forêt primaire ou une zone protégée. Les cultivateurs doivent utiliser les meilleures techniques existantes pour maintenir la pureté de l’eau et du sol et pour diminuer la pollution et les émissions de CO2. Ils doivent aussi offrir un bon salaire à leurs ouvriers et aux communautés locales, ainsi que respecter leurs droits.

La production biologique est également une piste d’avenir, même si elle ne représente actuellement que 0.2% de l’huile de palme produite dans le monde.

Des consignes claires pour le Gabon

Dans son discours de Londres, lors du premier forum d’investissement Royaume-Uni/Gabon, organisé par l’Agence de promotion des investissements et des exportations (APIEX), le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a rappelé ce qu’attendait le Gabon d’éventuels investisseurs : «Notre stratégie est claire; nous voulons travailler en partenariat avec des sociétés et des investisseurs qui recherchent des rendements durables à long terme. (…) Nous avons établi un programme ambitieux. Nous n’atteindrons pas nos objectifs sans le soutien actif du secteur privé. Nous sommes à la recherche de partenariats judicieux pour nous soutenir. Nous ne voulons pas de patronage. Nous voulons des partenaires. Nous ne voulons pas d’aide financière, nous voulons des investisseurs. Nous recherchons des sociétés pour nous aider à réaliser la valeur intégrale des actifs dont nous disposons ; pour des rendements à long terme, durant de nombreuses années à venir. (…) La raison pour laquelle nous poursuivons une telle stratégie est simple : nous voulons plus d’emplois et une meilleure qualité de vie pour nos citoyens, aujourd’hui, demain et encore longtemps à l’avenir. C’est pourquoi nous n’accepterons pas les formes de développement qui compromettent notre environnement naturel».

«Nous allons produire de l’huile de palme durable. (…) Au Gabon, nous avons une forêt primaire et plusieurs espèces en danger. Nous allons développer de nouvelles plantations. Nous n’allons pas planter sur des forets primaires, mais plutôt sur des forets dégradées où le palmier va rapporter aux populations environnantes, que de diminuer la biodiversité», a promis Gert Vandersmissen directeur général de Siat Gabon. «Nous voulons montrer à nos consommateurs que nos produits sont “durables”, nous voulons aussi montrer que nos produits n’ont pas tué un singe et n’ont pas détruit l’environnement. Nous allons désormais certifier nos produits pour montrer que ce sont des produits qui respectent l’environnement», a-t-il conclu. «Nous ne pouvons que respecter les normes de conservation de l’environnement. Olam va produire l’huile de palme durable», a quant à lui assuré Raphaël Abouba, un responsable d’Olam.

Bien évidemment, si cela détermine le cadre général de la politique gabonaise, il reste à mettre ne place les structures de contrôle qui permettront de garantir le pays contre les dérives qu’il connaît depuis des dizaines d’années dans tous les domaines. Et c’est là, sans doute, que le gouvernement est attendu au tournant.

Depuis 2004 l’entreprise belge SIAT a investi près de 100 millions de dollars (50 milliards de francs CFA) et produit aujourd’hui plus de 11 000 tonnes d’huile de palme par an. Mais, l’investissement majeur est venu de Olam, qui a signé une joint-venture avec le gouvernement pour développer 50 000 hectares, avec une possibilité d’extension à 100 000 hectares. Le coût du projet est estimé à 788 millions de dollars (400 milliards de francs CFA).

 
GR
 

15 Commentaires

  1. Encore eux dit :

    Des discours, encore de beaux discours, pour faire rêver les gabonais. Hors en réalité, c’est zéro pointé sur le terrain.

    Nos autorités sont corrompus jusqu’à la moelle épinière, investir dans un secteur aussi important pour notre sécurité alimentaire est le dernier de leur souci, car en effet, leur premier souci est de garantir l’approvisionnement de leur compte bancaire chèrement approvisionner par le pillage des caisses de l’Etat!

    On parle d’investissements dans l’huile de palme, je me demande à quoi à servir l implantation de SIAT pendant toutes ces années dans notre pays? une entreprise Belge ayant bénéficié des allègements fiscales, des prêts bancaires auprès de nos agences, de milliers d’hectare de terre, etc.

    Cependant, la production d’huile de palme reste aussi insignifiante par rapport aux attentes fixées…Aaah je vois, The Bongo’s Family & Co ont des intérêts à préserver dans cette entreprise, on fait un pas devant, deux pas en arrière! n’est ce pas Monsieur Julien Nkoghe Bekale !?

    • nkoghe cyr dit :

      plus gabonais que toi on meurt. cment on peu etre pessimiste a ce point? que fais tu pour le gabon ? encore un de ce gabonais scotcher en europe qui vit le reves et veux que tout les bien du monde lui tombe sur la tete.

  2. lisiane dit :

    Au bout du compte, l’industrie imposera ses volontés comme toujours… Je serais tout de même curieuse de savoir comment le Gabon, aujourd’hui insignifiant dans ce domaine, compte devenir N°1 en quelques années !

  3. moi makaya dit :

    c’est bien de garantir à l’avance que les plantations ne se feront pas dans des forêts primaires, mais plutôt dans des zones ayant déjà servi à la déforestation. on est aussi tenté de se méfier de la réalité sur le terrain au vu des objectifs chiffrés du gabon, une contribution du PIB en agriculture passant de 1 à 15% d’ici 2020 soit environs 7ans seulement, alors rapide ou pas rapide? c’est aux uns et aux autres d’en juger.
    la question fiscale quant à elle a toute son importance dans l’affaire, car autant d’investissemnts privés doit assurer une entré des recettes dans les caisses de l’état. l’exonération sur la TVA garantie par l’état et qui est sensée attirer les investisseurs s’étendront sur une période de combiens de temps? et est-ce qu’elle est directement applicable aux entreprises déjà sur le territoire comme SIAT Gabon et OLAM palm Gabon?
    le président de la république dans son intervention parle d’un partenariat et non un patronat, il y a fort à croire que c’est bel et bien un patronat dès lors que la participation de l’état dans ces différents projets ne dépasse ou ne dépassera pas 40%. difficile de parler de partenaire quand on a un patron largement majoritaire, et je suppose que du point de vu particulier nos dirigeants seront des actionnaires et que ce sera un moyens pour eux de gonfler de plus en plus leur portefeuile, difficile d’en imaginer le contraire et c’est ce qui m’inquiète quant à la réalité des garanties annoncées dans cet article.
    ainsi SIAT veut « désormais certifier ses produits » pour montrer qu’ils respecte l’environnment, quel revirement à 360°! donc depuis tout ce temps son exploitation serait donc destructeur de l’environnement et associé à la déforestation alors… de qui se moque t-on, nous voulons du concrès et vous aurez l’occasion de le montrer. quant au gouvernement, c’est lui à de veiller sur le bien être et les profits des populations approximatifs des sites et de garantir les emplois pour améliorer les conditions de vies de nos populations.
    enfin pour terminer mes propos, je cite: « …il reste à mettre en place les structures de contrôle qui permettront de garantir le pays contre les dérives qu’il connaît depuis des dizaines d’années dans tous les domaines. » et qui va diriger ces structures de contrôle? des hommes intègres ou des personnes sans scrupules, servants les intérêts des uns et des autres. si tous les secteurs ont connu cette dérives, n’y avaient-il pas des structures de contrôle pour contrôler cela et endiguer cette dérive?
    naïf comme je suis, j’ose croire que mon pays sait ce qu’il fait pour le bien être de ses citoyens quoi…makaya.

  4. demain un jour nouveau dit :

    L’arrivee d’OLAM a eu au moins le merite de reveiller SIAT. Il y a de nombreux derivees a la production d’huile de palme, cela pourrait créer de nombreux emplois indirects, mais comme d’habitude dans notre tres cher Gabao, ne mettons pas la charue avant les boeufs..

  5. Dos d'anne dit :

    Etre numero un de l’huile de palme en afrique!!!!Tchouooooo!!!
    Non les gars arretez un peu avec les effts d’annonce.
    Ca fait combien d’année que la cote d’ivoire, le ghana, le togo, le benin, le cameroun plante le palmier?
    Ces pays plantent le palmier à huile depuis des centaines d’années et nous comme Olam est entrain seulement de nous faire des pepinières ont commence à s’affoler;
    Mes freres, trop parler ce maladie.
    Un bien fait finit par perdre sa gloire à cause de la trop large publication.
    Surprennez nous un peu svp.
    Montez des projets sans publicité et appellez la RTG à la fin.
    Mon DIEU vous voulez etre un africain du palmier à huille ou bien champion des effets d’annonces?
    Le bruit ne fait pas de bien car le bien n’aime pas le bruit.

  6. demain un jour nouveau dit :

    Pour olam cultiver sur des zones deforestees ne posent aucun problème vu qu’en arrivant au Gabon ils sont entres avec la casquette d’exploitant forestier et de bureau de negoce. Donc après avoir coupe votre belle foret, ils y planteront leur palmier.tout ca sans payer de droits de douane, sans payer de tva.. Donc c’juste les emplois villageois créer qui vont faire de nous les numeros 1.. On est vraiment au pays des bisounours…

    • COSTERG dit :

      N°1 mondial, ils sont les professionnels de la culture de l’huile de palm. C’est stratégiquement LE partenaire idéal quand on voit leur succès en Malaisie par exemple. Comme partou, il appratient aux gabonais de veiller à leur bon grain et et c’est un travail de suivi à terme qu’il faut avoir pour réellement tirer les marrons du feu. Notre problème étant que les contrôle n’est pas dans notre culture. On prend l’argent au départ et on cri ensuite quand c’est trop tard. Mais il me semble que l’époque change et les technocrates à la tête de l’Etat sont plus professionnels que les anciens du régime.  » A ver  » comme disent les espagnols, il faut en tous les cas se réjouir que les stratégies de développement se mettent enfin en marche au Gabon. Celle ci en tous les cas est largement gagnante si on sait la suivre.:)

  7. The Duke dit :

    Avant de commenter relisez bien le début de l’article « … Alors que de nombreuses voix dénoncent l’usage abusif de l’huile de palme dans l’agro-industrie, parlant de risques sanitaires et de désastre écologique… » c’est la triste vérité c’est désormais considéré comme tel.
    Et le Gabon va dans ce sens accroitre le risques sanitaire et même plus exceller. je suis PTDRRRR , hallucinant pure folie …

  8. kombilmenu dit :

    Des vrais rabat-joie, les lecteurs de ce site et en plus trop pessimismes. Mais dites moi les gars, si le gouvernement n’annonce pas ce qu’il veut en fixant des objectifs clairs, comment voulez vous que des investisseurs s’intéressent au Pays.
    Siat qui a racheté Agrogabon a attendu un concurrent pour se reveiller, tant mieux pour le Gabon ou pas?
    Finalement, nous voulons quoi pour notre Cher Pays?

  9. demain un jour nouveau dit :

    Relisez bien mon commentaire avant de l’analyser a part une mise en garde sur l’aboutissement de ce projet (on attend tjr les 15 000 logements, le lancement effectif de nkok, la livraison definitve des echangeurs, la zone franche de mandji et de mayumba, la construction d’une usine de traitement des dechets a mindoube,…la liste est longue). Bref,je me felicitais que l’arrivee d’un concurrent majeur ait reveille SIAt et que cette culture offrait de nombreux debouches et derivees. Si cela est un post pessimiste…

    • Un Gabonais Optimiste dit :

      C’est incroyable, vous voulez tout et tout de suite. Je vous invite des fois à vous rendre compte qu’on parle du Gabon, il faudrait adapter nos attentes à notre potentiel sur le terrain. Appréciez ce qui se fait, critiquez ce qui ne se fait pas, ou est mal réalisé.
      A critiqué à tout va, on perd en crédibilité, car on remet son objectivité en question.

  10. Ndambo dit :

    Une berceuse de plus. Merci y’a Ali, le Gabon avance !!!

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