Affecté par les injures et les accusations portées à son encontre sur les réseaux sociaux depuis l’annonce de son divorce d’avec son ancienne équipe managériale, le jeune humoriste révèle à Gabonreview avoir été «exploité» par son ex-manager qui avait toujours refusé d’établir «un vrai contrat» dans leur collaboration. Le Petit Mayombo dévoile également les réalités de ses tournées de février et mars en France au terme desquelles il affirme n’avoir reçu que 300 000 FCFA pour tout cachet après ses nombreuses prestations.

Le Petit Mayombo : «Je n’ai reçu que 300 000 FCFA pour mes deux tournées en France». © D.R.

 

Entre le Petit Mayombo et son ancienne équipe managériale conduite par le Gabonais Kendrick Mboumba, le divorce est officiellement acté. Récemment, le jeune humoriste a signé un contrat le liant avec une boîte française spécialisée dans le management international des artistes.

«Ils m’ont envoyé un contrat en bonne et due forme que j’ai pris la peine de lire pendant deux jours avant de le signer et de le leur renvoyer», informe à Gabonreview celui dont la carrière a pris un tournant international en février et mars dernier à l’occasion de ses deux tournées en France.

S’il assure leur être reconnaissant pour le travail abattu pendant près d’un an, qui a notamment permis de le faire connaître davantage du public, le Petit Mayombo ne garde pas moins un souvenir amer de sa collaboration avec son ancien staff du Gabon.

«Aucun contrat écrit ne nous liait»

Contrairement à ce qui a été présenté ces derniers jours sur les réseaux sociaux, le jeune humoriste affirme que si sa rupture avec son ancien staff a été brutale, c’est d’abord parce qu’il n’existait pas de contrat clairement établi entre ce staff et lui-même, et ensuite que son ex-manager s’y est toujours refusé.

«Aucun contrat écrit ne nous liait, révèle-t-il. Dès le début de notre collaboration, il y a près de 10 mois, j’avais explicitement demandé à Kendrick Mboumba d’établir un contrat écrit en tant que manager. Il m’a toujours répondu, soit qu’il le fera lorsqu’il aura du temps, soit que ce n’était pas nécessaire. Ce qui ne m’avait pas empêché d’insister, mais rien n’y a fait, jusqu’au moment où j’en ai eu assez, en plus des choses franchement pas réglo qu’il me faisait.»

Disant regretter que ses anciens collaborateurs œuvrent à salir son image sur les réseaux sociaux depuis son départ, il assure que «ce sont eux qui doivent avoir des choses à se reprocher». À commencer par le fait de l’avoir «exploité pour des misères» et de l’avoir «mis dans des positions inconfortables en France».

«J’ai souvent été piégé par mon équipe»

Et de rappeler la vidéo dans laquelle le Petit Mayombo apparaît entouré de deux jeunes dames à moitié nues dans une boîte de nuit de Paris. Le jeune humoriste le jure : «ce n’était pas prévu». Du moins, pas par lui.

«C’est quelques secondes seulement avant qu’elles ne viennent à mes côtés que j’ai été informé. J’ai joué le jeu. Il y a cette anecdote, mais aussi le fait que j’ai été sollicité pour des placements de produits sans plus d’explications, le fait que des personnes inconnues arrivaient dans ma chambre d’hôtel en France sans mon consentement pour faire des photos, d’être pris chaque fois au dépourvu, d’accueillir dans mon équipe des personnes dont je ne connaissais ni la moralité ni les intentions… J’ai souvent été piégé par mon ancienne équipe qui se sucrait bien sur mon dos en plus. Pour tout cachet après mes deux tournées en France, je n’ai reçu que 300 000 FCFA. Ce serait un de mes parents qui recevait l’argent, d’après ce qui m’a été laissé d’entendre.»   

«Je me sens en confiance avec la nouvelle équipe»

Avec sa nouvelle équipe basée en France, le Petit Mayombo dit se sentir «en confiance» et caresse déjà le désir d’avoir une véritable carrière  internationale. «Rendez-vous compte, mes anciens collaborateurs qui ont séquestré mes comptes Facebook et Instagram réclament 15 000 euros à mes nouveaux partenaires, sous prétexte qu’ils m’ont fait et m’ont permis d’être connu, ce qui est totalement faux», révèle l’humoriste.

«Kendrick et les autres se gardent bien de dire qu’ils ne sont pas grand-chose dans mon départ pour la France. La première fois, c’est grâce à un billet d’avion gagné à l’occasion d’un vide-grenier organisé à Libreville par Mme Coralie que je suis allé pour la première fois en France. Pour ma dernière tournée, c’est Netflix et d’autres partenaires qui ont payé mon billet d’avion. Mon ancien manager qui touchait jusqu’à 30% de mes cachets, soi-disant, n’a rien fait qui ait pu me permettre de voyager grâce à lui.»

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Observateur+ dit :

    Le mensonge court toujours plus vite mais la vérité le rattrape toujours !

  2. AFRICAIN REVEILLE TOI dit :

    C’est pour ça les africains n’avance pas !
    NE JAMAIS FAIRE QUOI QUE CE SOIT AVEC DES GENS QUI NE DONNE PAS DE CONTRAT !
    ET LISEZ 70 000 FOIS VOS CONTRAT AVANT DE SIGNER !!!! PROCURER VOUS UN AVOCAT BON SANG DE BON SOIR !!!
    Pourquoi l’africain est aussi naïf ! Un bon jeune comme Mayombo ce faisais maltraité de la sorte ??? C’est ignoble !!

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