L’explosion, ces derniers mois, des prix des produits de première nécessité tels que l’huile, le lait, le riz, le poisson ou encore les légumes, n’aura échappé à personne dans les grandes agglomérations du Gabon. Une situation alarmante qui a suscité la réaction de l’ONG SOS Consommateurs. D’autant plus cette hausse des prix vertigineuse contraste fortement avec le pouvoir d’achat des ménages, qui demeure inchangé.

Hausse des prix sur les denrées alimentaires au Gabon

«Nous ne comprenons rien sur la flambée des prix, alors que le chef de l’État, lors du conseil des ministres du 7 mai 2011, avait pris des mesures d’urgences afin de faire face à la situation», a déploré Christian Abiaghé Ngomo, président de SOS Consommateur, exhortant le gouvernement à «prendre des mesures adéquates, face à cette inflation, pour ainsi soulager la population».

Les mesures d’urgence évoquées par Abiaghé Ngomo consistaient à évaluer l’impact des mesures fiscales, ainsi que les marges commerciales sur certains produits de consommation, pour freiner la vie chère, notamment le riz et la farine et les produits de première nécessité. Trois mois plus tard, le constat est le même, au grand dam des populations.

«La Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC) se garde d’intervenir dans la fixation des prix des produits de premières nécessités. Du moins, il pourrait veiller à ce que les droits des consommateurs ne soient pas lésés. Mais, ce n’est pas le cas», a affirmé Christian Abiaghé Ngomo.

A titre d’exemple, le sac de riz de 10 kilos est passé 7 850 francs CFA à 9 900 francs, tandis que celui de 25 kilos est passé de 16 900 francs CFA à 19 500 francs. Une situation d’autant plus préoccupante que le riz est devenu, ces dix dernières années, l’aliment de base des ménages gabonais, pour ne citer que cet exemple.

Une situation d’autant plus alarmante que ces derniers temps, le gouvernement donne le sentiment d’être plus préoccupé par l’image du Gabon à l’étranger et les opérations de promotion médiatiques que par le bien-être immédiat de sa population.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Kisha dit :

    je suis très attristé par la situation décrite par ces articles concernant la vie chère au Gabon. Et je convient effectivement avec vous sur le fait, que nos dirigeants semblent bien être préocupés à soigner leurs apparences au délà des frontières du pays au détriment du bien être des populations. C’est ridicule et tout porte tourjours prouver le mépris qu’ils ont ces dirigeants face à une population qui mérite bien mieux que le traitement hors de toute compation qui lui est infligé.

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