Le climat devenu délétère à l’Université Omar Bongo (UOB), à la suite des mouvements d’humeur répétitifs des étudiants, a finalement conduit les enseignants-chercheurs de cette institution à déclarer ne plus pouvoir assurer sereinement leurs activités pédagogiques et de recherche.

UOB Lacrimos manifestation etudiante

Réunis le mardi 24 avril dernier au sein de l’UOB  pour décider des moyens à mettre en œuvre pour la reprise rapide et sereine des activités académiques au sein de cette institution en proie à des manifestations des étudiants, les enseignants-chercheurs en sont arrivés à la décision de suspendre simplement les activités pédagogiques jusqu’au retour du calme.

Les étudiants qui causent ce tumulte réclament de meilleures conditions d’études, le payement des allocations d’études et la levée de la mesure de suspension de bourses pour les étudiants ayant atteint la limite d’âge fixée à 27 ans, ainsi que le départ des  forces de l’ordre de cette académie.

Comme les apprenants, les enseignants dénoncent l’insécurité à l’intérieur de l’université, le viol des franchises, la présence de forces de l’ordre habillées dans l’enceinte de l’université, mais aussi les actes de violence à l’encontre des enseignants.

«Face à cette situation, les enseignants et chercheurs de l’université Omar  Bongo déclarent ne plus être en mesure d’assurer sereinement leurs activités pédagogiques et de recherche. Par conséquent, ils invitent les autorités compétentes à prendre leurs responsabilités pour une reprise rapide et sereine des cours», a déclaré Moukala Ndoumou, président du Snec-UOB.

Pour leur part, les étudiants, via un collectif qui souhaite la reprise des négociations avec le gouvernement afin d’éviter une année blanche, restent campés sur leurs positions. S’il n’y a pas de satisfaction totale de leurs revendications, il n’y aura pas de retour à la sérénité et par conséquent pas de reprise de cours.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Le fils de la Veuve dit :

    Et voilà ce que ça donne quand oin veut diriher par la terreur, la répression, l’instrumentalisation des forces de défense et sécurité, la manipulation de la justice, la caporalisation de l’administration. Le retour de bâton est proche…. Encore un peu d’effort chers émergents et bientôt vous serez DEHORS…

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