Le 17 septembre dernier, Franck Madama Ma-Malewandja, candidat indépendant aux élections législatives dans le 2e arrondissement de Port-Gentil, a entamé une vaste campagne de proximité afin de proposer aux populations son projet axé sur le développement communautaire, l’emploi et la formation des jeunes et des femmes. Objectif, être au contact des populations. 

Franck Madama Ma-Malewandja lors de ses actions de proximité dans le 2e arrondissement de Port-Gentil. © GabonReview

 

Depuis l’ouverture de la campagne pour les législatives et locales de septembre prochain, la scène politique Port-Gentillaise voit émerger des candidatures indépendantes qui entendent se démarquer par des stratégies différentes de celles des grandes formations. C’est le cas de Franck Madama Ma-Malewandja, qui a choisi de fonder sa campagne au 2e arrondissement de la cité pétrolière, sur un principe simple, mais essentiel : la proximité avec les électeurs. Plutôt que de multiplier les discours grandiloquents et les promesses générales, ce candidat indépendant privilégie les rencontres directes dans les quartiers, les échanges en petits comités et l’écoute active des préoccupations des citoyens.

Sur le terrain 

Depuis le 17 septembre, date de l’ouverture de la campagne électorale, il sillonne les rues, visite les marchés, s’arrête dans les foyers, et dialogue avec les jeunes comme avec les anciens. L’objectif affiché est clair : bâtir une relation de confiance durable, basée sur la compréhension réelle des attentes de la population. « Les électeurs n’ont pas seulement besoin d’entendre des promesses, ils veulent sentir que leurs difficultés quotidiennes sont comprises et prises en compte », explique-t-il lors d’un échange avec des commerçants de la Balise. Cette démarche s’inscrit dans une logique de rupture avec la politique traditionnelle souvent critiquée pour son éloignement du terrain.

Les habitants rencontrés voient dans cette proximité une bouffée d’air frais. Certains saluent un style plus humain et accessible, contrastant avec l’attitude jugée distante de certains responsables issus des grands partis politiques, comme celui de l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB). D’autres y voient une preuve de sincérité, condition indispensable pour redonner confiance à une population souvent désabusée par la classe politique.  «Être plus proche des populations me permet de comprendre facilement leurs préoccupations quotidiennes, et leurs visons sociales pour notre arrondissement. Ces échanges nous éloignent des pratiques traditionnelles et nous offrent un contact direct avec les populations», explique le candidat indépendant.

Appel aux bénévoles

Cette stratégie comporte aussi des défis. Ne bénéficiant pas de la machine logistique et financière des grandes formations politiques, le candidat indépendant Franck Madama Ma-Malewandja, mise sur l’engagement bénévole de ses partisans et sur sa capacité à mobiliser autour de sa personnalité et de sa vision. Mais, selon plusieurs observateurs, cette démarche se transforme en force, car elle renforce l’image d’un candidat proche du peuple, porté par le soutien direct des électeurs et non par une structure partisane.

‹‹Nous voulons offrir aux populations de meilleures conditions de vie, des opportunités économiques et un 2e arrondissement bien structuré où il fait bon vivre, loin des braquages et des fléaux. Pour les femmes et les jeunes, nous avons également des projets axés sur les AGR, la réinsertion professionnelle et la formation››, conclut-il. En s’appuyant sur la proximité, cet acteur politique indépendant entend incarner une alternative crédible et accessible. Son pari est audacieux : montrer qu’en politique, l’authenticité et l’écoute attentive peuvent valoir autant, sinon plus, que l’appareil d’un grand parti.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire