Les regards sont tournés vers la Cour constitutionnelle. Dès son verdict, un délai de trois jours s’ouvrira pour permettre aux candidats aux législatives et locales de valider leurs «Bons à tirer», étape cruciale avant l’impression des bulletins de vote.

Hermann Immongault a annoncé que les candidats auront trois jours pour valider leurs BAT. © D.R.

 

Le 2 septembre, le président de la Commission nationale d’organisation et de coordination des élections et du référendum  (CNOCER) a annoncé aux candidats aux élections législatives et locales du 27 septembre 2025 que la validation des Bons à tirer (BAT) des bulletins de vote se déroulera dans un délai strict de soixante-douze heures. Ce compte à rebours commencera dès la publication des décisions de la Cour constitutionnelle et des tribunaux administratifs, quant aux différents recours. 

Si les opérations de validation se tiendront dans les commissions électorales provinciales, situées dans les chefs-lieux de province, pour les candidats de l’intérieur du pays, dans la province de l’Estuaire, la validation se fera à l’École nationale de police d’Owendo. Ce, tandis que les candidats établis à l’étranger devront se rendre auprès des Commissions électorales consulaires. La participation à cette étape cruciale est strictement encadrée. Pour les législatives, seul le candidat titulaire ou son suppléant est habilité à valider le BAT. Pour les locales, cette responsabilité incombe à la tête de liste ou à son représentant dûment mandaté.

En outre, seuls seront admis les candidats dont les noms figurent dans les publications officielles, ainsi que ceux définitivement retenus à l’issue des recours. Cette étape marque une phase déterminante du processus électoral. Elle garantit la conformité et la transparence des bulletins de vote avant leur impression définitive, et engage directement les candidats dans le respect des délais et des procédures.

 
GR
 

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