Cinq chasseurs dont quatre Équato-guinéens, Pascal Nzé (37 ans), Francis M’Obiang (30 ans), Claude Owono Békale (30 ans), Sylvestre Mba (28 ans) et un Gabonais,  Blaise Ndong Nsole (36 ans) ont été arrêtés le dimanche 2 septembre dernier alors qu’ils venaient de se livrer à la chasse interdite dans le parc de Pongara.

Gabonreview.com - Arrestation de braconniers - © james Morgan/WWF

Les cinq braconniers ont été arrêtés à la suite d’une patrouille effectuée par des agents des parcs nationaux, appuyés par la brigade nord de gendarmerie. Le quotidien L’Union qui a rapporté l’information le jeudi 6 septembre, relève que les chasseurs hors-la-loi ont été surpris en possession d’une importante quantité de gibier. Plus précisément d’une dizaine de porc-épic, d’une vingtaine de gazelles, de différentes espèces de singes, de pangolins, d’antilopes et d’un perroquet.

Ils acheminaient, selon toute vraisemblance, leur butin à Libreville pour l’écouler sur le marché, notamment aux commerçants avec lesquels ils avaient certainement passé un accord. Sachant très bien que leur activité était illégale, ils ne pouvaient en effet pas prendre le risque d’exposer leur butin sur les étals et avaient certainement des acheteurs en attente.

Dans le même registre, plus de trente kilogrammes d’ivoire ont été saisis la semaine dernière par la brigade de routière de Kango dans le département du Komo-Kango.

Gabonreview.com - Traque de braconiers par les agents des parcs nationaux - © James Morgan/WWFAyant annoncé que le gouvernement allait désormais appliquer la tolérance zéro pour les crimes contre la faune, le président Ali Bongo Ondimba avait procédé, ce 27 juin 2012 dernier à Libreville, en présence des ONG et des diplomates accrédités au Gabon, à la destruction d’un stock de 4 825 kilogrammes d’ivoire illégal issu du braconnage mais aussi de 17 730 sculptures en ivoire. Une opération qui avait pour objectif de décourager ces  personnes qui s’adonnent à cette activité criminelle. Les braconniers semblent cependant avoir la tête dure.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. scha dit :

    bien fait pour ces indélicats.il faut des sanctions exemplaires qui vont constituer des moyens dissuasifs pour tous ceux là qui veulent se lancer dans ce trafic! et dire que ce sont en majorité dans ce cas précis, des sujets étrangers(nos frères d’à coté) qui viennent piller nos ressources!non, mais, faut pas abuser là!!il faut préserver notre flore et notre faune, il en va de notre propre équilibre! mais la sanction ne devrait pas s’arrêter à ceux qui commettent le forfait en tirant sur le bêtes, mais il faut également remonter la chaine et s’attaquer à ceux là qui passent ces commandes!!!

  2. ni lire ni écrire dit :

    Bravo ! Y en a marre de dépeupler les forêts et l’océan ! Il faut limiter la chasse et la pêche à un niveau raisonnable

  3. ni lire ni écrire dit :

    Tout à fait d’accord avec Scha : il faut aussi punir les intermédiaires et même les consommateurs, du moins ceux qui vivent loin de la forêt et se contentent de payer d’autres pour chasser. Aucun ecosystème ne peut résister dans ces conditions et ceux qui en souffrent ce sont nos pauvres frères des villages qui ont de plus en plus de mal à nourrir leurs familles.

  4. Genéviè Medouang dit :

    Je suis d’accord avec SCHA sur un point: tout le monde doit être puni si tant est qu’il participe à ce réseau.

    Par contre, il ne faut pas tout remettre sur la tête des étrangers. Car, si les étrangers agissent ainsi, c’est bien parce qu’il y a des mains noires qui les subventionnent. Allez à Makokou voir un peu. Les chasseurs de la forêts de Mikébé sont fournis en armes et en minutions par des dignitaires du coin. C’est aussi le cas dans d’autres coin du pays. Donc, l’expatrié qui joue le rôle de chasseur espère une protection de ceux qui les commissionnent. Raison pour laquelle, il faut absolument qu’il y ait des sanctions exemplaires pour les commanditaires.

    Autres choses, pour les personnes qui pratiquent le braconnage dans le sens de la recherche des revenus pour la survie, il serait clair de leur développer des activités de substitution. Ce n’est pas facile de laisser tout d’un coup sa substance nutritive pour végéter après. Vous comprenez certainement!

    • scha dit :

      Geneviè, il n’était point question pour moi de faire porter toute la responsabilité de ce trafic de façon générale! si vous m’avez bien lu, j’ai dit « dans ce cas précis ». je parlais effectivement de l’affaire actuelle qui fait l’objet de nos commentaires, vu que les contrevenants sont au nombre de quatre étrangers et un seul gabonais! pour autant, je n’exempte pas les nationaux, loin de là!!
      il était important pour moi de recadrer les choses!
      bien à vous!!

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