Après près de six mois de crises qui secouent l’Université Omar-Bongo de Libreville, et malgré les diverses rencontres entre les étudiants et les différents membres du gouvernement, avec en tête le Premier ministre, Raymond Ndong Sima, aucune solution n’a encore été trouvée. Ce qui fait que ce jeudi, les étudiants, eux-mêmes, lassés de vivoter ont décidé de proposer des pistes de solutions à l’État gabonais.

Révolte étudiante et militaires UOB Gabon

Si mercredi, les étudiants dits «Radicaux», se sont réunis en Assemblée générale sous l’arbre à palabres pour évaluer les avancés dans ce dossier. Il est clair qu’ils disaient être prêts à ne lâcher du lest que lorsqu’ils verraient le texte de  loi abrogeant la décision de limiter l’octroi des bourses d’études aux étudiants ayant au maximum 27 ans.

Il faut relever que si l’UOB est en crise, c’est justement à cause de cette décision de limiter à 27 ans, l’âge de l’octroi des bourses aux étudiants, la revendication de meilleures conditions de vie et d’étude au sein du campus.

Depuis les premières revendications, il y a environ six mois, les étudiants alternent mouvements de grève accompagnés de violence et de barricades. Les gendarmes ont largement été sollicité pour remettre de l’ordre, augmentant du coup le courroux de ces apprenants.

C’est donc fort de tous cela, et se disant «fatigués» de tous ces mouvements, qu’ils ont décidé de proposer au gouvernement gabonais une charte dans laquelle il brosse le tableau de leurs revendications. Si elle est validée par l’État, ils affirment qu’ils sont prêts à engager une trêve de trois ans pour permettre aux autorités de mieux répondre à tous ces problèmes.

 
GR
 

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