Les experts de l’aviation civile des pays membres de la Cemac réunis à Libreville depuis ce 14 novembre 2012, planchent sur les questions relatives au transport aérien et à la supervision de la sécurité aérienne, inscrites à l’ordre du jour par la commission de la Cemac dans le cadre des préparatifs de la réunion des ministres en charge du de l’aviation civile placée sur le thème «supervision de la sécurité aérienne sous-régionale».

Le DG de l"Agence nationale de l'aviation civile (l'Anac) Dominique Oyinamono - © Loïc Ntoutoume/gabonreview.com

Afin d’éviter d’être en marge du système aérien du monde, les experts aéronautiques des pays membres de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, (Cemac) sont réunis dans la capitale gabonaise pour réfléchir pendant quarante huit heures sur les mécanismes de sécurité aérienne dans la sous-région.

«Le mot sécurité qui est présent dans la quasi-totalité de nos documents est la première des attentes d’un système d’aviation civile. La sécurité dans le transport aérien est un objectif planétaire qui ne saurait laisser notre sous-région en marge. Ceci souligne l’importance des travaux qui seront les nôtres», a rappelé le directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile (l’Anac), Dominique Oyinamono.

Les délégués des pays membres de la Cemac - © Loïc Ntoutoume/gabonreview.comOutre la question de la sécurité aérienne, qui orientera les travaux de ces assises de Libreville, les délégués des différents États membres de la Cemac échangeront également sur, la régulation du marché de transport aérien en zone Cemac, le projet de création d’une agence sous-régionale de supervision de la sécurité aérienne, la gouvernance de la compagnie Air Cemac, et du projet de signature d’un accord avec l’Union européenne dans le domaine du transport aérien.

«À cet égard, il n’est pas inutile de rappeler aux experts aéronautiques que vous êtes, non seulement l’importance et la nécessité de la coopération et de l’intégration sous-régionale, mais aussi le rôle capital du transport aérien dans le processus de développement de nos pays. Ce rappel est important au regard du contexte aérien international marqué par des bouleversements techniques, économiques, sociaux et politiques de tous ordres d’une part, et en considération du contexte économique mondial marqué de son côté par la globalisation des échanges et la multiplication de toute forme de concurrence d’autre part», a précise Dominique Oyinamono.

Selon le directeur général de l’Anac, la moyenne mondiale au niveau du taux de non-conformité avec les réglementations internationales éditées par l’Organisation de l’aviation civile internationale (Oaci) est de 39%, pour les pays d’Afrique membres de l’Agence pour sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna), elle est de 57% et de 60% pour les pays de la Cemac. Plus le chiffre est grand, plus la performance est mauvaise.

Une performance qui mérite un peu plus d’actions devant permettre de renverser la tendance au profit de la sous-région dans l’intérêt de la future compagnie aérienne Air Cemac et de la crédibilité de la future agence sous-régionale de supervision de la sécurité aérienne.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. éric junior dit :

    Et nous avons vu le nouveau bébé accouché de tout ceci: le nouveau code CEMAC de l’aviation civile! Je continue de ma demander pourquoi l’on n’a pas laissé les questions sur le contrat de transport de marchandises et de passagers aux experts de l’OHADA?! Ils nous semblent plus consciencieux que ceux de la CEMAC vraiment, lesquels ne nous ont toujours pas fixé sur le texte applicable au contrat de transport aérien en zone CEMAC! Nous n’aurions jamais dû laisser de côté la proposition faite lors de la réunion à l’ASSECNA de laisser cette affaire à l’OHADA!

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