Comme le veut l’usage, la Confédération patronale gabonaise (CPG) est allée présenter, le 8 avril à Libreville, ses civilités au nouveau ministre du Budget, Rose Christiane Ossouka Raponda. La délégation patronale était conduite par Henri Claude Oyima, administrateur directeur général de BGFIBank.

CPG Gabon

«Nous avons rencontré madame le ministre en charge du Budget dans le cadre des concertations que la confédération patronale gabonaise mène avec les membres du gouvernement. C’est une nouvelle équipe qui a été mise en  place, et depuis lors nous n’avions pas eu l’occasion d’échanger avec elle. Donc, nous avons aujourd’hui initié une série d’échanges avec le ministre pour évoquer avec elle les problématiques liées aux problèmes rencontres au quotidien par les entreprises», a indiqué Henri Claude Oyima, relayé par le quotidien L’union.

En effet, le patron de la CPG a abordé avec son hôte les difficultés auxquelles sont confrontées les entreprises de son regroupement, qui vont de la chaine des dépenses à l’efficacité de la dépense en passant par l’attractivité de l’économie gabonaise. «La CPG compte plus de 316 entreprises, avec un chiffre d’affaires de plus de 7 milliards de francs CFA, 22 plans d’activité. C’est donc un apport très important dans l’économie gabonaise», a affirmé Henri Claude Oyima.

Par ailleurs, le numéro un de la confédération patronale s’est réjoui des très bonnes relations entre l’Etat la CPG. «Nous avons la chance d’avoir des autorités qui ont une oreille attentive vis-à-vis des préoccupations des entreprises. Comme l’a demandé le président de la République, les entreprises gabonaises  doivent  être performantes pour atteindre l’objectif qu’il envisage pour le pays car, nous avons toujours vis-à-vis des pouvoirs publics, les préoccupations que nous évoquons, c’est toujours d’essayer de faire mieux, d’avoir une économie qui soit beaucoup plus efficace, d’avoir des entreprises qui soient plus performantes, qu’elles soient payées régulièrement, et qu’elles remplissent les obligations  qui sont les leurs  lorsqu’elles sont en  possession des marchés publics», a-t-il conclu.

A l’issue de son assemblée générale tenue le 13 avril dernier, la CPG a affirmé que 2011 s’est achevée sur de bonnes performances, soulignant que « de l’industrie aux services, les entreprises, grandes ou petites, ont enregistré de bons résultats, conséquence de la politique volontariste imprimée par les autorités publiques». De source proche du ministère de l’Économie, cette coalition syndicale contribue à hauteur de 80% au Produit national brut (PNB).

 
GR
 

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